Vraiment démerdes, les Africains!

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(W.Afate 3D Printer, l’imprimante 3D qui recycle les déchets électroniques. Source: www.lemonde.fr)

Merci à Sarah Dirren (RTS, La 1ère) qui m’a transmis le lien vers cet article qui prouve, une fois de plus, que les Africains sont vraiment doués en matière de développement durable! En fait, l’imprimante 3D ne recycle par les déchets électroniques, mais elle est, j’imagine, constituée de composants récupérés sur de vieux ordinateurs (alimentation, châssis, commandes…) et de vieilles imprimantes (moteurs pas à pas, rails…). Il faut maintenant que je contacte ce Monsieur Sénamé Koffi Agbodjinou, animateur du Woelab de Lomé, pour lui suggérer de construire une Filamaker lui permettant de recycler d’autres déchets thermoplastiques en fil pour son imprimante 3D. Après quoi, je vais voir comment organiser un transfert de technologie vers le Burkina Faso et le Sénégal avec le concours du Centre écologique Albert Schweizer (CEAS) très engagé dans la coopération Sud-Sud. On aura alors imprimé un cercle vertueux et durable…

Une réflexion au sujet de « Vraiment démerdes, les Africains! »

  1. Très aimable, Koffi Sénamé a pris la peine de m’appeler aujourd’hui pour me dire, en substance, que les jeunes qui se font les dents dans son FabLab ne sont pas ingénieurs et ne disposent pas des équipements leur permettant de construire, à partir de plans cotés, une machine “à l’européenne”. Il leur faudrait, sur cette base, imaginer une technologie plus appropriée. En d’autres termes, bricoler (au sens noble de ce terme) une machine plus légère, avec les moyen du bord et bien moins chère… Ce que je comprends parfaitement.

    Mais il m’a aussi transmis ce lien vers un projet de réalisation d’une “broyeuse-extrudeuse domestique” au Sénégal: http://usinette.org/projets/broyeuse-extrudeuse-domestique/article/atelier-usinette-ker-thiossane-a.

    On y apprend que cette machine open hardware est documentée sur la plate-forme de l’imprimante 3D open source RepRap (voir http://reprap.org/wiki/MiniRecyclebot/fr). Et j’imagine qu’il en existe bien d’autres encore (même s’ils ne figurent pas dans les 30 premiers résultats d’une requête Google!).

    Plus que jamais, je me dis que si l’on pouvait fédérer toutes ces initiatives, regrouper les budgets de R&D, additionner les savoir-faire du Nord et l’inventivité du Sud et lancer des opération de crowdfunding, ce genre d’idées se répandrait rapidement sur toute la planète…

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