Crowdfunding, open hardware et coopération au développement durable

(Source: projet de pico-turbine du CEAS à la recherche d’un financement participatif sur kisskissbankbank.com)

Encore un projet enthousiasmant alliant financement participatif (crowdfunding), savoir partagé (open hardware) et coopération dans une perspective de développement durable! J’en suis d’autant plus heureux qu’il s’agit du deuxième projet de cette nature lancé à Madagascar par le Centre écologique Albert Schweitzer depuis que je siège dans son conseil de fondation. Il s’agit de trouver grâce au crowdfunding environ 1/4 du financement (EUR 18’000.-) pour développer et construire 4 pico-centrales hydrauliques (3 kW) pour fournir de la lumière aux habitants de petits villages malgaches.

Comme pour le projet d’éoliennes low-tech, aujourd’hui réalisé, les travaux de développement seront documentés sur la plateforme lowtech lab. De cette manière, n’importe qui dans le monde pourra profiter des avancées techniques réalisées. De même, la construction devrait se faire à Madagascar même, avec des matériaux, équipements et compétences existantes ou apportées sur place. Une façon d’enclencher une véritable coopération Sud-Sud, qui est l’une des marques de fabrique du CEAS à côté des technologies appropriées, plus connues aujourd’hui sous le vocable de low-tech (technologies simples, adaptées strictement aux besoins).

En 5 jours, près d’un quart du financement a déjà été apporté et il reste 45 jours pour contribuer à la réussite du projet sur https://www.kisskissbankbank.com/fr/projects/lumiere-a-madagascar. Et si le financement devait être plus important, il suffira au CEAS et à ses partenaires malgaches de trouver d’autres projets identiques, ce qui ne devrait pas être bien difficile dans un pays où 90% de la population rurale n’a pas accès à l’électricité

Les dons aux organisations caritatives et les financements publics ont tendance à se tarir, alors que les besoins ne diminuent pas, bien au contraire. Alors ce type de projet et ces nouveaux modes de financement sont d’autant plus enthousiasmants qu’ils permettent de savoir et de suivre les initiatives que l’on trouve les plus utiles et pertinentes. La mondialisation n’a pas que du bon, mais parfois…

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