Zero Emission Group à l’EPFL

(Source: https://zeroemission.group/)

Zero Emission Group est une association fondée en 2019 par des étudiants et étudiantes de l’EPFL et dont l’objectif est de concrétiser la neutralité carbone au sein de l’École Polytechnique Fédérale de Lausanne. Elle vient de publier sous licence Creative Commons (!) son rapport Impact Environnemental du Numérique à l’EPFL, auquel j’ai eu le plaisir de modestement contribuer. On peut le télécharger sur https://infoscience.epfl.ch/record/283636. Lire la suite

Contribuables vaudois livrés aux GAFAM

(Source: 24 Heures, 04.03.2021)

Comme chaque année, depuis six ans, why! est submergé de demandes d’aide pour l’installation du logiciel de déclaration d’impôts VaudTax. Et votre serviteur crée à chaque fois un tutoriel (parfois spécifique à telle ou telle version de Linux) sur le forum dédié aux ordinateurs why! sur www.swisslinux.org. Chaque année, Pascal Broulis, Chef du Département des Finances et des Relations Extérieures (DFIRE) me promet de veiller à ce que la prochaine version de VaudTax s’installe sur Linux aussi facilement que sur Windows ou Mac OSX, mais c’est chaque année la même déconvenue. D’où le coup de gueule relayé par 24 Heures et Vigousse, le 04.03.2021. Lire la suite

Taxer les GAFA: fausse bonne idée?

(Source: https://www.evolution-transformation.fr/comment-lutter-gafa-gdpr/)

On apprenait récemment de la bouche du ministre allemand des Finances Olaf Scholz qu’il était désormais « hautement probable » qu’un accord sur la fiscalité soit conclu avant la date limite de l’été 2021 au niveau de l’OCDE. Cette déclaration a été faite juste un jour après s’être entretenu par téléphone avec la nouvelle secrétaire au Trésor des États-Unis, Janet Yellen (lire l’article de developpez.com du 31.01.2021). Certes, une taxation minimale du chiffre d’affaires des GAFA pourrait rapporter des milliards de dollars aux pays dans lesquels les géants du Net opèrent. Mais au fond qui va payer?… Lire la suite

Chez why!, il fait déjà beau!

(Source: RTS, La 1ère, 1er décembre 2020, émission On va vers le beau)

Après l’émission diffusée le 30 novembre 2020 sur La Bonne Combine, Jonas Schneiter et Marc Muller ont réalisé une autre interview de why! pour l’émission de la Radio Télévision Suisse (RTS) intitulée “On va vers le beau” et diffusée le 1er décembre 2020. Résumé du résumé: Dans le secteur informatique, l’obsolescence est celle définie par les programmes eux-mêmes. Le choix exclusif des logiciels libres permet à why! de proposer des ordinateurs qui durent aussi longtemps que les utilisateurs le souhaitent. En complément, why! s’engage à fournir des pièces de rechange durant au moins 10 ans, y compris d’occasion, ainsi que des guides sur iFixit permettant aux utilisateurs eux-mêmes (ou aux réparateurs locaux) de réparer ou mettre leur machine à jour. Et voilà que le mouvement open source s’étend au matériel lui-même avec l’arrivée de l’open hardware. A mon avis, les monopoles de fait constitués notamment par Microsoft et Appel peuvent commencer à trembler…

Écouter l’émission diffusée le 01.12.2020 (On va vers le beau).

Une micro-usine open hardware

(Source: https://microleanlab.ch/)

En octobre 2016, je publiais un billet de blog sur la Micro5, une machine-outil à cinq axes développée par la Haute École Arc ingénierie dans une approche open hardware. Quatre ans plus tard, la Micro5 est proposée par plusieurs constructeurs de machines et la HE-Arc vient de lancer la micro-usine open hardware, construite dans le cadre du MicroLeanLab. Elle m’a demandé d’en être en quelque sorte le parrain écoresponsable. Malheureusement, la conférence de presse de présentation du MicroLeanLab prévue le 30.10.2020 a dû être annulée pour cause de COVID-19. Lire la suite

iOS, Android: une alternative est urgente!

(source: https://www.sncf.com/fr/)

Depuis une dizaine d’années, le smartphone (=micro-ordinateur qui tient dans la main) est déjà devenu indispensable, que ce soit pour commander un billet de train – que l’on peut encore acheter sur un automate à la gare – ou effectuer un paiement bancaire via une “authentification forte” avec le-dit smartphone. Même pour les entreprises publiques comme la SNCF, ces services ne sont disponibles qu’à condition d’acheter un “téléphone” équipé des systèmes d’exploitation des deux multinationales US Apple et Google. Des alternatives existent pourtant et l’UE est en situation d’ouvrir une 3e voie… Lire la suite

Frontiers: open science et COVID-19

(Source: www.frontiersin.org)

J’avais déjà salué les éditions open access Frontiers basées à l’EPFL en novembre 2018. Depuis, je suis abonné à leur newsletter et je vois passer depuis quelques mois passer de nombreux articles traitant du COVID-19 sous des angles aussi divers que les traitements, les vaccins, mais aussi la modélisation de la pandémie, les impacts économiques ou psychosociaux. En cherchant parmi les quelques 73 revues open science publiées, on trouve plus de 1000 articles sur le sujet. Une source d’information probablement plus fiable que le célèbre The Lancet… Et surtout un moyen l’accélérer la recherche au profit de tous, tout en déchargeant le budget des universités financées avec de l’argent public!

Le CERN met à jour sa licence sur le matériel libre

(Source: CERN, 12.03.2020)

Neuf ans après la publication du premier brevet open hardware, le CERN (Conseil européen pour la recherche nucléaire basé à Genève) vient de publier une nouvelle version de son brevet visant à protéger et – surtout – à diffuser les innovations technologiques à l’échelle planétaire. Comme il l’avait fait en 1990 avec l’invention du web (World Wide Web). Lire la suite

Sérendipité et COVID-19

(Source: Jean-Claude Ghaleb, Syndicat de l’Union française pour une médecine libre)

On entend parfois parler de sérendipité à propos de l’utilisation de l’hydrochloroquine par le Dr. Raoult pour lutter contre l’aggravation de l’état des personnes atteintes par le coronavirus COVID-19, alors qu’il s’agit d’un antibiotique utilisé pour le traitement du paludisme. La première fois que j’ai entendu ce terme, c’est dans la bouche de Jean-Claude Ghaleb, alors chef du service informatique de l’État de Vaud, qui avait fondé la société Serendica avec l’idée de constituer une base de données pour recueillir les observations faites par les médecins sur les effets inattendus de certains médicaments pour d’autres indications que celles pour lesquels ils ont été homologués. Ainsi pourrait-on certainement multiplier les heureux hasards qui sont une définition simple de la sérendipité. Lire la suite