décembre 2008

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Le 5 décembre j’écrivais :
« …Aujourd’hui en Suisse, plus du quarante pour cent de toute l’énergie est utilisée pour chauffer l’eau sanitaire et les bâtiments , alors qu’on sait construire des maisons qui n’ont besoin d’aucun apport d’énergie non-renouvelable
Des milliards qui partent chaque année inutilement en fumée!
Mieux vaudrait les utiliser pour améliorer l’énergétique des bâtiments. Ce serait favorable pour l’économie et pour l’écologie. Des encouragements publics inciteraient les propriétaires à investir et soutiendraient toute la branche du bâtiment.
Il faudrait aussi un plan spécifique pour remplacer les ruineux chauffages électriques directs. Ils consomment, en plein hiver, l’équivalent de la production de nos trois plus vieilles centrales nucléaires ! Les remplacer par des chauffages modernes au bois ou par des pompes à chaleur serait bien plus intelligent que persévérer dans la technique désuète des centrales à fission nucléaire… »

Lundi 15 décembre, un pas important a été fait dans la bonne direction :
Le Conseil des Etats, après le Conseil national, a multiplié par 7 le budget prévu pour encourager l’amélioration énergétique des bâtiments :100 millions au lieu de 14.
Cela a été possible grâce à l’engagement de politiciens de tous les partis, mais contre l’avis de M. Merz, du parti radical, de l’UDC et de la commission des finances.

Il faudrait maintenant que les Cantons décident d’investir eux aussi 100 millions et que des règlements d’application sensés suivent rapidement
Ce serait bon pour l’écologie : moins de CO2, moins de pollution, moins de gaspillage…
Bon aussi pour l’économie : avec la crise qui s’annonce, encourager des investissements dans le bâtiment peut contribuer à stabiliser cet important secteur économique.

Selon toute vraisemblance, il y a en Suisse plusieurs milliers de jeunes se trouvant en situation irrégulière car leurs parents sont des clandestins.
A la fin de leur scolarité ils se trouvent dans une situation inextricable.
Le plus souvent ils ne connaissent même pas le Pays d’origine de leurs parents et n’en parlent pas la langue. Ils n’ont d’aucune manière choisi de vivre clandestinement en Suisse, mais, à la fin de leur adolescence, ils ne peuvent pas s’y intégrer harmonieusement. No Future.
La Suisse aurait tout à y gagner à ce que ces jeunes, qu’elle a instruit, puissent y construire leur avenir.
Appuyé par 70 Conseillers nationaux de tous les partis sauf l’UDC, j’ai donc demandé par voie de motion au Conseil Fédéral de proposer des modifications législatives et réglementaires pour que les jeunes clandestins ayant suivi avec succès leur scolarité obligatoire en Suisse :
1) Soient autorisés à suivre une formation professionnelle ou des études en Suisse.
2) Soient autorisés, au terme d’une formation réussie, à déposer une demande de permis d’établissement, toutes les années de scolarité et de formation étant prises en compte.

Il s’en est fallu d’une voix!

Maurer 122, Walter 121!

De trop nombreux parlementaires radicaux et PDC ont voté Maurer. Désir d’ancrer le Conseil fédéral à droite? De s’assurer l’appui de l’UDC lorsqu’il s’agira de remplacer Couchepin?

Nous n’avons pas réussi à empêcher l’élection d’un Conseiller fédéral qui, lorsqu’il dirigeait l’UDC, s’est distingué par des campagnes racistes et isolationnistes, par son opposition à la protection de l’environnement et par ses déclarations misogynes.

Reste à espérer que cette élection très serrée fasse comprendre à M. Maurer que le Parlement surveillera de près son action; qu’une fois élu au Conseil fédéral M. Maurer quitte ses habits de chef de clan et tienne les promesses faites devant les groupes parlementaires.

Les chinois représentent le mot crise par un double pictogramme, le premier signifie «Danger» le second signifie «Opportunité, chance».

La crise qui secoue le monde de la finance et menace l’économie réelle, nous offre l’opportunité de prendre des mesures qui contribuent non seulement à surmonter les difficultés qui s’annoncent, mais aussi à préparer notre Pays à affronter les crises que l’épuisement et le renchérissement des énergies non renouvelables ne manqueront pas de provoquer ces prochaines décennies.

Nos autorités, ont annoncé un plan de relance de 1 milliard et demi, mais à y regarder de plus près 341 millions seulement sont prévus pour des investissements supplémentaires, dont une quarantaine de millions dans l’amélioration énergétique des bâtiments.
On est loin d’un plan ambitieux pour encourager en Suisse la rénovation énergétique des bâtiments et les énergies renouvelables, à l’instar de ceux annoncés aux Etats-Unis par Barak Obama et dans de nombreux autres Pays.

Aujourd’hui en Suisse, plus du quarante pour cent de toute l’énergie est utilisée pour chauffer l’eau sanitaire et les bâtiments , alors qu’on sait construire des maisons qui n’ont besoin d’aucun apport d’énergie non-renouvelable… Des milliards qui partent chaque année inutilement en fumée!
Mieux vaudrait les utiliser pour améliorer l’énergétique des bâtiments.
Ce serait favorable pour l’économie et pour l’écologie. Des encouragements publics inciteraient les propriétaires à investir et soutiendraient toute la branche du bâtiment.
Il faudrait aussi un plan spécifique pour remplacer les ruineux chauffages électriques directs.
Ils consomment, en plein hiver, l’équivalent de la production de nos trois plus vieilles centrales nucléaires… Les remplacer par des chauffages modernes au bois ou par des pompes à chaleur serait bien plus intelligent que persévérer dans la technique désuète des centrales à fission nucléaire.
Par ailleurs, des milliers d’investisseurs privés sont prêts à s’engager pour augmenter la production de courant vert: alors que le Parlement a voté une loi dans ce sens, cette volonté du législateur a été stoppée par une ordonnance qui, dans les faits, empêche tout soutien pour de nouveaux projets dans le photovoltaïque : seuls deux megaprojets sont retenus et déjà bloqués… Nos autorités devraient au plus vite adopter une législation analogue à celle en vigueur en Allemagne où les énergies renouvelables se développent rapidement en créant des centaines de milliers d’emplois.

Une crise peut être dangereuse, mais elle peut offrir la chance d’évoluer.
Avec d’autres parlementaires de tous bords, je m’engage pour que nos autorités en profitent pour lancer un plan national de rénovation énergétique des bâtiments et de promotion des énergies renouvelables.