Il y a 6 mois, j’ai acheté un vélo à assistance électrique rapide avec l’aide de ma commune. En effet, comme mon bureau est situé à 15 km et surtout 450 m plus haut, le vélo classique était exclu (après essai, 1h20 de pédalage et une douche à l’arrivée).
L’essai est très concluant (30-35 minutes de trajet, pas de douche nécessaire à l’arrivée) et j’y prends beaucoup de plaisir. Toutefois, le développement du vélo électrique se heurte à des bizarreries légales.
La loi reconnaît deux catégories de vélos électriques: ceux avec assistance jusqu’à 25 km/h et ceux dont l’assistance dépasse 25 km/h (jusqu’à 45 km/h). Les premiers sont considérés comme des vélos classiques, peuvent emprunter les pistes cyclables et ne nécessitent pas le port d’un casque.
Les seconds sont considérés comme des cyclomoteurs (vélomoteurs) et doivent donc suivre les règles de cette catégories (immatriculation, assurance, permis de conduire, pistes cyclables interdites, etc). Seule fleur faite par le législateur suisse: le casque vélo est admis alors que dans l’UE les cyclistes électriques rapides doivent porter un casque vélomoteur.
Par voie de conséquence, toutes les routes où les cyclomoteurs sont interdits sont également interdites aux vélos électriques rapides. Or la décision d’interdire les cyclomoteurs (p.e. le bruit) n’est pas forcément justifiée pour les vélos électriques. Ce qui conduit parfois à des situations ubuesques, comme à l’université de Lausanne où le parking à vélo se trouve… après un signal d’interdiction des cyclomoteurs.
Je pense que le vélo électrique rapide doit être considéré pour ce qu’il est: une catégorie à part et donc les interdictions ne doivent pas nécessairement être calquées sur celles des cyclomoteurs. Une autre solution pour résoudre ce problème, serait que les constructeurs – en accord avec l’office fédéral des routes – introduisent un bouton “25km/h” sur leur modèle qui permettrait d’utiliser les pistes cyclables et les endroits interdits aux cyclomoteurs.
Dans tous les cas, les obstacles législatifs doivent être levé pour que les différents types d’utilisateurs du domaine public puissent cohabiter sereinement et que la mobilité douce puisse se développer.
Complément du 13.08.2014: Discussion avec Lucien Combaz, conseiller général PDC à Sion:
@mdemontmollin Sauf le bruit, le VAE rapide doit à mon avis être soumis aux règles valables pour les vélomoteurs. En revanche je concède 1/2
— Lucien (@lucien_c) 13 Août 2014
@mdemontmollin volontiers que l'exemple cité nécessite une solution pragmatique. Le signal OSR 2.14. est problématique dans ce cas. 2/2
— Lucien (@lucien_c) 13 Août 2014
@lucien_c Et avec la diminution du nombre de vélomoteurs, les VAE rapides sont les plus touchés par l'OSR 2.14
— Martial deMontmollin (@mdemontmollin) 13 Août 2014
@mdemontmollin le 2.14 est souvent utilisé pour permettre le passage des vélos dans des zones interdites au trafic hors riverains/bordiers
— Lucien (@lucien_c) 13 Août 2014
@lucien_c Les VAE ne sont-ils pas mieux sur les routes de quartiers?
— Martial deMontmollin (@mdemontmollin) 13 Août 2014
@mdemontmollin oui…et non, cadre plus sûr, mais souvent vitesse limitée à 20 ou 30, et itinéraire moins direct.
— Lucien (@lucien_c) 13 Août 2014
@lucien_c Oui, mais ce n'est pas parce qu'un VAE a une assistance jusqu'à 45 km/h qu'il ne doit pas respecter le 20 ou 30 km/h
— Martial deMontmollin (@mdemontmollin) 13 Août 2014
@mdemontmollin entièrement d'accord, on devrait avoir les deux types d'itinéraires (au minimum), chacun ayant une fonction distincte
— Lucien (@lucien_c) 13 Août 2014
@lucien_c Pour ma part, je prends les grands axes, sauf aux heures de pointes (trop dangereux), mais je suis parfois dans l'illégalité
— Martial deMontmollin (@mdemontmollin) 13 Août 2014
@mdemontmollin zones 30, zones de rencontre et zone piétonne au quotidien, mais tout dépend du contexte, respect des règles au maximum 🙂
— Lucien (@lucien_c) 13 Août 2014
@lucien_c J'ai aucun problème à respecter le 30 km/h, mais je n'ai souvent même pas le droit d'y pénétrer, même si c'est un axe cycliste
— Martial deMontmollin (@mdemontmollin) 13 Août 2014
@mdemontmollin il y a clairement qqch à faire sur ce sujet, tout en gardant en tête qu'un VAE rapide n'a p.ex. rien à faire en zone piétonne
— Lucien (@lucien_c) 13 Août 2014
@lucien_c Tout à fait d'accord!
— Martial deMontmollin (@mdemontmollin) 13 Août 2014
@mdemontmollin En tous les cas j'y penserai lors des prochains projets de signalisation avec des 2.14 🙂
— Lucien (@lucien_c) 13 Août 2014
Le vélo électrique jongle entre les caractéristiques du vélo classique et et ceux du vélomoteur, résultat les lois aussi s’ entremêlement. Pour trancher une bonne fois pour toute, des règles spécifiques à ce type d’engin seraient les bienvenues.
Ne suffit-il pas de couper l’aide au pédalage pour ne plus subir les interdictions liée à cette catégorie de véhicule (VAE – 45km/h) ?
Oui, mais en montée avec un vélo de 27 kg, il faut avoir des mollets solides.
Je ne vois chez les de9lateurs de M. Jura que de la jalousie pure et slpime. On est en de9mocratie. Nous autres Haitiens on a de la misere a comprendre qu un journaliste est egalement un etre humain et avant tout un citoyen. Par consequent il a le droit de voter pour qui il veut et de travailler pour qui il veut. Mettez vous donc ca dans la tete. M. le Dr Carlo De9sinor, de regrette9e me9moire e9tait journaliste, Medecin, et ministre de l information. Etait il un traitre pour autant?