(Source: http://www.ifixit.com/, en anglais uniquement)
La plate-forme de réparation collaborative www.ifixit.com vient d’attribuer la note la plus basse – 1 sur une échelle de 10 – au nouveau MacBook Pro Retina 13′‘ (voir l’évaluation technique détaillée). Dans le même temps, la valeur de l’action Apple s’envolait à la bourse de New-York. Y a-t-il un lien? La quasi certitude de pouvoir vendre un nouvel ordinateur dès que les batteries ne tiendront plus la charge renforce-t-elle la “compétitivité” de la marque à la pomme?

C’est tout simplement ahurissant! Au bénéfice d’une réputation de qualité dans le créneau des produits informatiques de haut de gamme, Apple met sur le marché des produits dont la durée de vie ne cesse de diminuer, pratiquement irréparables et qu’il est impossible de mettre à niveau:

• Impossible d’ouvrir l’appareil en raison des vis pentalobées Apple nécessitant un tournevis introuvable dans le commerce.
• Les accumulateurs (non-standards!) sont solidement collés à l’intérieur du boîtier. Ainsi, le composant qui a la durée de vie la plus faible (2-3 ans) ne peut être remplacé qu’en recourant à des méthodes barbares pour ramollir la colle! Pire, pour remplacer le pavé tactile, il faut retirer les batteries.
• La mémoire RAM est soudée sur la carte-mère. Impossible donc de la remplacer et surtout de l’augmenter plus tard pour rester à niveau sans remplacer toute la machine.
• Le disque dur SSD n’est pas standard (mSata) mais propre au MacBook Pro. Ici aussi, remplacer une pièce défectueuse ou opter pour un disque dur de plus grande capacité, dans 3-4 ans, dépendra du bon vouloir d’Apple de fournir des pièces de rechange à des prix non-dissuasifs.

Le truc vaut tout de même entre CHF 1’449.- et CHF 1’999.- (13” Retina). Bon, on me dira que quand on peut mettre ce prix pour un ordinateur portable, on a les moyens de le remplacer tous les 2-3 ans…

Mais aurons-nous les moyens de remplacer la planète Terre lorsqu’elle sera épuisée?