A Bex, TOBO ne fait pas tout beau !

Un immeuble de 18 appartements et 38 places de parc (29 à l’extérieur et 9 au rez-de-chaussée), mis à l’enquête récemment, vont complètement défigurer le quartier de l’Avenue de la Gare à Bex si aucune opposition n’est déposée d’ici au 12 juin 2022.

Voici ce qui attend les habitants de Bex…

Ce projet a été mis à l’enquête par la société Tobo Immobilier SA (Rue de la Gare 28, c/o Hôtel Suisse, 1860 Aigle), qui vient d’acquérir les parcelles 69 (4 février 2022) et 6679 (21 février 2022) à Bex. L’on s’étonne donc de la célérité avec laquelle l’architecte Chiara Tombolini, à Vionnaz (VS), a réalisé les plans de cette horreur (plans déposés pour la mise à l’enquête datés du 18 avril 2022).

L’unique administrateur la société Tobo Immobilier SA, Tommaso Bonaccorsi – pour qui le patrimoine n’a aucune importance –  avait défrayé la chronique lorsqu’il souhaitait raser le Café de l’AOMC à Monthey (VS), comme en témoigne un article du Nouvelliste publié le 9 octobre 2017 :

MONTHEY Le projet de raser le buffet de l’AOMC débouche sur une pétition en ligne, deux oppositions au projet et une démarche politique.
La polémique ne cesse d’enfler sur les réseaux sociaux et dans certains bistrots. Une pétition en ligne contre la démolition du buffet de l’AOMC avait récolté hier plus de 300 «J’aime» sur Facebook alors que le projet mis à l’enquête publique prévoit un nouvel immeuble de 41 studios et 39 deux-pièces, tous dévolus à la location. «Le projet est estimé entre 14 et 16 millions de francs», explique son promoteur Tommaso Bonaccorsi. «Le restaurant et le bar actuels seront déplacés et pendront place au rez-de-chaussée où il reste encore 450 m² de surfaces commerciales à louer.» Pourtant, hier, seulement deux oppositions avaient été enregistrées: celle d’un privé et du Vieux-Monthey, l’association de sauvegarde du patrimoine.

L’Association Patrimoine suisse avait du reste également réagi à ce projet.

Une raison de plus pour s’inquiéter de ce projet situé dans la zone ISOS du village de Bex (Inventaire fédéral des sites construits d’importance nationale à protéger en Suisse ISOS et protection des sites construits).

L’immeuble (en orange) se trouvera dans la zone No 5 de l’inventaire ISOS de l’Avenue de la Gare.

L’immeuble projeté, sera situé entre les habitations pittoresques de 1902 et 1908 et l’ancienne pension Bauckhage des années 1860. Une zone qui, selon l’inventaire ISOS, comporte des qualités de situation, des qualités spatiales et des qualités historico-architecturales, qualité évidentes reconnues au niveau national. Pour cette raison, ce quartier est classé en catégories B et C, soit :

B : La partie de site a une structure d’origine. L’organisation spatiale historique est conservée ; la plupart des bâtiments présentent les caractéristiques propres à une
même époque ou à une même région.

C : La partie de site a un caractère spécifique d’origine. Les constructions anciennes et
nouvelles sont mélangées ; les bâtiments et les espaces présentent des caractéristiques propres à une époque ou à une région différentes.

Selon les objectifs de sauvegarde de l’ISOS :

Sur la base de leur évaluation, des parties de site se voient attribuer un objectif de sauvegarde, auquel sont rattachées des règles standardisées de conservation et d’aménagement. Elles doivent permettre d’assurer que les qualités du site construit restent intactes lors de développement futurs, ou qu’elles soient dans tous les cas ménagées le plus possible.

Ce qui à l’évidence n’est pas le cas !

Selon le document Protection des sites construits et densification. La pesée des intérêts dans les communes disposant d’un site construit d’importance nationale (ISOS) :

Les communes devraient réfléchir le plus tôt possible à la question de savoir où et comment densifier leur territoire urbanisé. C’est lors de l’établissement du plan d’affectation et des plans d’affectation spéciaux qu’il leur appartient de définir comment faire un usage attentif et constructif de l’ISOS. Cette étape de planification est précédée de l’élaboration d’une vision du développement du territoire communal (conception directrice, projet de territoire, plan directeur communal). Ces instruments revêtent une importance croissante et sont désormais exigés dans de nombreuses lois ou plans directeurs cantonaux.

A Bex cependant, les autorités peinent à réfléchir – malgré les belles déclarations précédant les élections – et ne respectent pas ces principes !

Les promesses du parti Avançons…

Peu avant les élections, le parti Avançons « souhaitait veiller à un développement harmonieux du centre du village et des hameaux, malgré la densification imposées par la LAT (Loi sur l’aménagement du territoire) » et « poursuivre les efforts pour conserver et valoriser le patrimoine bâti sur l’ensemble du territoire bellerin ». Le municipal Michael Dupertuis, de ce parti, responsable en particulier de l’Urbanisme, de la Police des constructions, du développement durable, de la Cité de l’énergie, des énergies renouvelables et de la mobilité, semble avoir totalement oublié cette promesse…

Les promesses du PS…

Du côté du PS, la situation n’est pas meilleure : « NON à la spéculation immobilière » et « Encourageons la mobilité douce » figuraient sur la propagande électorale du parti à la rose…

Quand au PLR, on apprend qu’ « Un urbanisme intelligent doit permettre de créer des espaces vivants qui offrent à la population l’entier des services nécessaires à la vie quotidienne (crèches, parcs, écoles, bibliothèques, etc.) » (site https://www.plr-bex.ch/parti/programme consulté le 5 juin 2022).

Le projet de Tobo Immobilier SA est-il en accord avec ces belles déclarations ? Absolument pas…

Alors même qu’un nouveau PPA (Plan partiel d’affectation) est en consultation auprès du canton (Information de Radio Chablais du 21 mars 2022), le promoteur Tommaso Bonaccorsi semble très pressé de construire son immeuble, qui à l’évidence ne correspond pas aux objectifs annoncés: « Un centre-ville dynamique et restructuré. Un secteur d’activités mixtes du côté de la gare. Sans oublier des zones de verdure agréables pour la population locale. Voilà ce que prévoit le nouveau plan d’affectation communal de Bex »…

Voyons ceci de plus près.

Le pan de situation est sans appel

Du côté du secteur d’activités mixtes du côté de la gare, c’est raté : le projet ne prévoit aucune activité mixtes, ni même de mixité dans l’immeuble, celui-ci étant composé uniquement d’appartements de 9 appartements de 3,5 pièces et de 9 appartements de 2,5 pièces.

Pour les zones de verdure agréables pour la population locale, il ne restera qu’une bande d’herbe entre le trottoir et les places de parc, utile il est vrai pour les locataires puissent aller soulager leurs toutous. Les quelques arbres restant seront du reste abattus (Note : feu l’ancien propriétaire des parcelles 6679 (vendue à Tobo Immobilier SA) et 71 avait déjà du reste mis à l’enquête l’abattage de plusieurs arbres pour des raisons fort douteuses).

« Encourageaons la mobilité douce » clamait le PS ! Ce projet, situé à 400 m environ de la gare CFF, comporte pas moins de 38 places de parc, soit plus de 2 par appartement. Cet apport de véhicules apportera des nuisances supplémentaires dans un quartier déjà largement pénalisé par la présence d’un grand parking (parking de Bellevue), des terrains de football et d’une toute nouvelle station de téléphonie mobile installée sur toit de l’Hôtel le Cèdre, propriété de Warcom SA. Ce trafic devra nécessairement traverser la ligne  du train Bex-Villars-Bretaye, ainsi que le trottoir emprunté par de très nombreux élèves. Les critères de développement durable ne sont pas appliqués.

Une conception très particulière du développement harmonieux du centre du village !

Pour une municipalité qui souhaite un développement harmonieux du centre du village, il est permis de se demander si le concept d’harmonie est bien compris. Comment peut-on défendre un développement harmonieux et accepter la construction d’un bloc de 3 étages à toit plat posé sur un ensemble de places de parc couvertes et de caves (!) situées au rez-de-chaussée ?

Un quartier très convoité

Promoteurs, agents immobiliers et autres agents d’assurance ont depuis longtemps les yeux rivés sur le quartier dit Sous-le-Montet. Il y a quelques années, suite à la nouvelle Loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT), plusieurs d’entre-eux ont déchanté et fini par revendre certaines parcelles chèrement acquises (et parfois dans des conditions pour le moins douteuses)…

Le Pland de quatier Sous-le-Montet ou la folie des grandeurs…

Et heureusement pour les Bellerines et les Bellerins qui auraient vu la construction de près de 25 immeubles, comme en témoigne le projet établi par la société Esplanade Aménagement SA, auteur en autre du plan de quartier Perruet où s’est développé le complexe immobilier Bex-Jardins, un autre ensemble composé de cubes superposés…

A suivre…

Liens utiles :

 

Villars-sur-Ollon dérape

Cinq ans après la première édition du Villars Easy Riders, l’Office du Tourisme de Villars remet les gaz, avec une toute nouvelle manifestation intitulée Drift n’Fun Togue Villars qui aura lieu sur la route du Col de la Croix. Cette route sera fermée durant le premier week-end de septembre.

L’OT de Villars dérape…

« L’objectif du pilote de Drift est de contrôler sa voiture dans de longues et spectaculaires périodes de glisses l’espace de plusieurs virages combinés » nous renseigne le site internet de l’OT de Villars. Des voitures allant de 300 à 800 cv vont donc se relayer durant tout le week-end dans cette superbe nature du Col-de-la-Croix. Une prestation parfaitement en phase avec les déclarations de Sergei Aschwanden, directeur de station à Villars-sur-Ollon, directeur de l’Association touristique de la Porte des Alpes et député PLR au Grand Conseil vaudois : « Mes principaux engagements politiques sont axés sur le sport, le tourisme, l’économie, la migration. Aujourd’hui député au Grand Conseil vaudois, je souhaite m’engager à long terme afin de contribuer à mettre en place un développement durable dans ces domaines importants pour notre région, pour notre pays. »

Question développement durable, on peut faire mieux, d’autant que la région du Col-de-la-Croix est répertoriée dans quatre inventaires fédéraux au moins:

  1. Réseau Ecologique National REN, Zones forestières
  2. Inventaire fédéral des bas-marais d’importance nationale (OFEV)
  3. Inventaire fédéral des paysages, sites et monuments naturels (OFEV)
  4. Inventaire fédéral des prairies et pâturages secs d’importance nationale (OFEV)

Le Col-de-la-Croix est une zone sensible

Pour de plus amples détails, on consultera avec intérêt le site geo.admin de la Confédération (https://s.geo.admin.ch/7cb7dc5241). L’onglet Géocatologue permet de sélectionner différents thèmes dans les rubriques Protection de l’environnement et Protection de la nature.

Présenté comme la « toute 1ère compétition de Drift en montagne de Suisse Romande », cet événement nous vient directement de France comme en témoignent plusieurs sites internet. Et il s’agit en réalité du « ROUND 4 CHAMPIONNAT DE FRANCE DRIFT », auquel participeront quelques pilotes suisses.

Ca dérape aussi en France…

Alors pourquoi cette quatrième manche du championnat de France a-t-elle dérivé jusqu’à la porte des Alpes vaudoises ?

Tout simplement parce que la municipalité de Vaulnaveys-le-Haut en Isère (F) s’est prononcée à la quasi-unanimité de ses membres contre cette course et en a fait part à l’association en charge de cette manifestation en novembre 2016 déjà. Le site www.drift-cfd.com annonce pour sa part: « Samedi soir [4 août 2018 ?], la mairie de Vaulnaveys le Haut a officiellement exprimé l’interdiction d’utiliser son territoire pour l’épreuve de drift (une partie de la zone drift est sur cette commune ainsi que des parking). […] Les élus écologistes ont gagné, il n’y aura plus de drift à Chamrousse. […] Malgré cette grosse déception pour tout le monde, nous avons le plaisir de vous annoncer que la course de Chamrousse est déplacée à Villars en Suisse. » L’enfumage est de rigueur chez les drifteurs


On reste en montagne, mais on change de station !

La Commune d’Ollon, bien dotée en élus écologistes (une députée au Grand Conseil vaudois, un municipal et neuf conseillers communaux) semble très en retard sur la France ! Comment un telle manifestation a-t-elle pu être organisée et qui a donné les autorisations ?

Le Col-de-la-Croix pris en otage pour 34 coureurs… qui n’ont rien de Romand !

Félicitations au Maire et aux élus de Vaulnaveys-le-Haut, ils nous ouvrent la route vers un monde sans dérives… bien que la Course de Côte de Chamrousse soit toujours d’actualité !

 

 

 

 

 

Bex : le syndic veut augmenter son salaire de 16 % !

A peine confirmé dans son nouveau mandat de syndic, Pierre Rochat sollicite une augmentation de salaire de 16 % pour les 5 ans à venir, soit de 74’400.- à 86’400.- par année. Les municipaux ne se sont pas oubliés, puisque leur traitement devrait passer de 32’860.- à 37’200.- annuels. Mais comme l’explique le syndic dans le prévis No 2016/07,
« Il faut souligner que si la charge communale relative à ce poste augmente de 14%, ceci est dû uniquement à la réévaluation du temps de travail consacré, le salaire de base restant identique à celui servi de 2011 à 2016 ». La qualité du travail ne semble malheureusement pas intervenir dans ce savant calcul…

Le temple PLR de Bex

Le temple PLR de Bex

Un changement dans les méthodes de travail permettrait pourtant sans aucun doute de limiter les heures passées sur les nombreux projets remis sans cesse sur le tapis. D’où économie des deniers publics. Les exemples ne manquent pas et pour s’en convaincre, il suffit de parcourir les multiples préavis relatifs aux demandes de crédits complémentaires.

2015_01

Demande de crédits complémentaires

Les derniers exemples les plus marquants sont les projets de salle multiculturelle et de rénovation de l’Hôtel de Ville.

Pour d’autres projets, l’argent fait pourtant cruellement défaut. Peu avant les élections, le syndic déclarait justement à propos d’un modeste montant de 120’000.-  : « Si nous avions l’argent, la Municipalité ne se poserait même pas la question de savoir si elle conserve ou restaure le pavillon une nouvelle fois » (http://www.leregional.ch/N74874/le-pavillon-obtient-son-sursis.html). En quelques mois, la Municipalité a donc trouvé de l’argent frais… en vue de s’assurer de confortables revenus pour les 5 années à venir !

Les socialistes, pulvérisés par l’alliance UDC / PLR / Avançons lors des dernières élections, accorderont-ils cette augmentation à leur bourreaux ? Réponse demain soir lors du conseil communal…

 

 

 

Bex. Le parti Avançons recule.

Jusqu’au soir du 28 février, le parti Avançons jouissait d’une image positive, positive comme la communication qu’il souhaite développer. L’annonce de son alliance avec le PLR et l’UDC pour contrer le PS au 2ème tour de l’élection à la municipalité laisse penser que ce parti a renoncé à « mener une politique indépendante et hors des querelles partisanes ».

Première tentative de l'UDC

L’UDC ne voulait pas d’un virage à gauche

Malgré leurs bons résultats, les membres d’Avançons n’ont pas eu le courage de poursuivre selon leur ligne. S’allier à l’UDC n’a rien d’anodin, surtout dans le contexte actuel. S’acoquiner au PLR, qui a choisi un scientologue comme chef de campagne et propose la candidature d’un agent immobilier à la municipalité, ne vaut guère mieux. Avec ses manœuvres, le parti Avançons risque bien de reculer dans l’estime des Bellerins.

La droite se fait compacte

La droite compactée s’aligne sur les directives de l’UDC – grisaille et uniformité sont au rendez-vous !

« Assurer, comme vous le souhaitez, une représentation équitable » Vraiment ?

En s’appuyant sur les résultats de l’élection au Conseil communal, la droite compactée veut « respecter la volonté populaire » et revendique cinq sièges à la municipalité, laissant deux sièges au PS et un siège gris supplémentaire dont on ne comprend pas bien la signification… S’agit-il du 8ème municipal qui œuvre dans l’ombre ?

Des graphiques orientés

Des graphiques orientés

Or pour respecter cette même « volonté populaire », il faudrait tenir compte également de la répartition hommes / femmes. Ce que la droite compactée ignore totalement en proposant 5 hommes sur 5 candidats à la municipalité.

Répartition hommes / femmes selon la volonté populaire

Répartition hommes / femmes selon la volonté populaire (élection au Conseil communal)

Répartition hommes / femmes proposé par les socialistes

Répartition des candidats hommes / femmes proposés par les socialistes à la Municipalité

Répartition des candidats hommes / femmes proposés par la droite compactée à la municipalité

La proposition de la droite compactée, qui vise peut-être à protéger « nos femmes et nos filles », est digne de l’UDC, mais surprend de la part du parti Avançons qui place tout de même deux femmes de plus qu’il y a cinq ans au Conseil communal, comme en témoignent les résultats de l’élection du 28 février 2016 :

2011

2106

Différence

AVC – Hommes

8

7

-1

AVC – Femmes

4

6

+2

OUV – Hommes

2

1

-1

OUV – Femmes

3

4

+1

PLR – Hommes

8

9

+1

PLR – Femmes

5

5

0

SOC – Hommes

12

10

-2

SOC – Femmes

7

7

0

UDC – Hommes

7

8

+1

UDC – Femmes

4

3

-1

Total

60

60

0

AVC: Avançons, OUV: Ouverture; PLR: Les Libéraux Radicaux; SOC: socialiste: UDC: Union démocratique du centre

Ce n’est donc pas cette année que les femmes de droite accéderont à la municipalité !

Pas de place à la municipalité

Pas de place à la municipalité

 

Qui sont les Chablaisans ?

Le dernier numéro du Régional (17 février 2016) diffuse une publicité de Swisscom s’adressant aux « Chers Chablaisans » :

Qui sont les Chablaisans de Swisscom ?

Qui sont les Chablaisans de Swisscom ?

Mais qui sont ces « Chers Chablaisans » ? Des Chablaisiens valaisans ? Des Chablaisiens paysans ? L’offre s’adressera peut-être la semaine prochaine aux « Chers Chablaisois », les Chablaisiens vaudois, car avec Swisscom nous sommes au « pays de tous les possibles » !

Franc-maçonnerie et scientologie s’invitent dans la campagne PLR bellerine

La page Facebook du PLR bellerin annonçait le deuxième café-débat « sur des thèmes chers à notre commune: les arts et la mobilité ». Pour en débattre, Claude Oreiller, Vénérable de la juste et parfaite Loge Progrès et Vérité à l’Orient de Bex (*), et Francis Reusser, cinéaste.

Arts et mobilité : deux thèmes chers aux Bellerins... selon le PLR !

Arts et mobilité : deux thèmes chers aux Bellerins… selon le PLR !

Un débat curieusement animé non pas par le président local, mais par un adepte de l’église de scientologie. A quand le prochain café-débat sur les sectes dans le Chablais ?

(*) Deux cent cinquante ans de franc-maçonnerie à Bex. Cabédita, 2014.

La nouvelle municipalité de Bex siégera-t-elle sur la Place du Marché ?

S’agit-il d’une simple coïncidence ou d’un coup monté ? Parmi les candidats à l’élection de la municipalité de Bex – cuvée 2016-2021 – on trouve 4 candidats qui ont pignon sur rue autour de la Place du Marché. Parmi eux deux architectes, un agent d’affaires immobilières et un agent d’assurance.

Les Bellerins se souviennent sans doute des excellents articles publiés le 11 mars 2011 et le 18 novembre 2011 par le magazine Vigousse dans lesquels les conflits d’intérêts d’un certain municipal-architecte étaient largement évoqués. Mais qu’importe, il rempile ! Pire, la municipalité pourrait se composer de deux architectes et d’un agent immobilier, voire deux si l’UDC Christoph ROESLER, associé-gérant de TITACO Sàrl,« société qui a pour but toutes opérations en matière immobilière notamment gérance, administration, location, achat, vente, construction et rénovation de tout immeuble en Suisse ou à l’étranger (!) », venait à être élu.

Les conflits d’intérêts au cœur de La Cité du Sel ont un bel avenir !

Vigousse - 11 mars 2011

Vigousse – 11 mars 2011

Vigousse - 18 novembre 2011

Vigousse – 18 novembre 2011

Sandrine MOESCHING-HUBERT - 3 carrés architecture - PLR - 47 ans -  rue Centrale 17

Sandrine MOESCHING-HUBERT – 3 carrés architecture – PLR – 47 ans – rue Centrale 17

Pierre DUBOIS - DTA architecture SA - PS - 62 ans - rue Centrale 16

Pierre DUBOIS – DTA architecture SA – PS – 62 ans – rue Centrale 16

Emmanuel CAPANCIONI - EGICA SA - PLR [45 ans]

Emmanuel CAPANCIONI – EGICA SA – PLR – 45 ans – rue Centrale 20

Jean-François COSSETTO - Vaudoise Assurances - Avançons - 56 ans - ruelle du Marché 5

Jean-François COSSETTO – Vaudoise Assurances – Avançons – 56 ans – ruelle du Marché 5

De retour de l’Expo de Milan, le directeur de la Saline de Bex SA quitte l’univers sel

La nouvelle ne semble pas encore avoir traversé la Sarine, mais selon une information des Salines Suisses, le directeur « Urs Hofmeier a pris officiellement congé de Monsieur Julien Hoefliger, responsable Business Unit spécialités. Ce dernier avait déjà soutenu la fusion avec enthousiasme et conviction lorsqu’il était directeur de Saline de Bex SA, puis membre de la direction des Salines Suisse, et il a contribué pour une très grande part au succès de ce projet porteur d’avenir. Nous lui adressons tous nos voeux pour le futur. »

Pour quelles raisons le directeur de la Saline de Bex a-t-il quitté son poste après 5 ans ? Le communiqué ne le dit pas. Affaire à suivre…

Après avoir mis son dernier grain de sel à Milan, Julien Hoefliger quitte l'univers sel

Après avoir mis son dernier grain de sel à Milan, Julien Hoefliger quitte l’univers sel

 

La Saline de Bex s’offre un partenaire de poids pour la Chine

Il y a 15 ans, le sel de Bex séduisait New-York et Tokyo grâce au « design typiquement helvétique des nouvelles boîtes de sel de table aux herbes des Alpes ». L’UDC Pierre-François Veillon, alors président de la défunte Société vaudoise des mines et salines, brandissait du reste le lot de salières « comme une arme miracle ».

Le sel de Bex a séduit New York et Tokyo

Le sel de Bex a séduit New York et Tokyo

En 2001, à la question du journaliste « Avant votre arrivée ont été lancés les sels de table aux herbes et les marchés étrangers semblaient prometteurs. Où en est-on aujourd’hui ? », Bruno Kemm, fraîchement nommé à la direction de la société des Mines et Salines, répondait: « Le produit n’a pas répondu aux attentes, ce qui est peu étonnant. L’expérience apprend que 80% des nouveaux produits sont des « flops » , malgré les connaissances actuelles en terme de marketing ».

Rebelote en 2007, avec l’apparition du sel des Alpes et sa gamme Welness. « Nous lançons ces produits cette semaine. A terme, on les trouvera chez Globus, Manor, dans les centres de bien-être et de beauté, ainsi que des hôtels de luxe. Le marché étranger commencera à être exploré dès le milieu de l’an prochain », déclarait la responsable de la nouvelle gamme de l’époque.

Pour avoir une bonne mine

Pour avoir une bonne mine

Déçus par les Nippons, les dirigeants de la Saline de Bex partent aujourd’hui à l’assaut de la Chine, comme le relate un article paru dans Le Matin du 31 juillet 2015. Un article sans doute inspiré de celui de la Sonntags Zeitung du 19 juillet qui titrait : « Schweizer Salz in chinesischen Suppen ».

La Chine craque pour notre sel

La Chine craque pour notre sel

Ainsi, une première cargaison de sel fin et de sel aux herbes bio est partie pour l’Asie afin de tester le marché local. La « pureté originelle de l’or blanc » et la « réputation sans faille » du produit devraient convaincre les Chinois, « qui ont une grande méfiance pour leurs produits locaux ». On les comprend, mais ils ne sont pas les seuls…

Notre passion...

Notre passion…

Le Matin ne reprend par contre pas les commentaires relatifs à la suppression du monopole du sel, férocement défendu par les cantons suisse. Ce qui a le dont d’agacer Globus, Coop et Migros qui souhaiteraient importer plus de sel étranger. Mais les consignes sont très strictes puisqu’ « Aucun permis d’importation n’est délivré pour les sels disponibles dans l’assortiment des Salines Suisses ». Voila qui restreint considérablement les possibilités d’échanges commerciaux…

Reste à savoir si les Vaudois, désormais sous tutelle bâloise, pourront mettre la Chine au pas. Notre sel « haut de gamme » demande 4 fois plus de ressources pour être extrait des profondeurs de la terre : ici on produit 35’000 tonnes de sel par année avec 40 employés, là-bas il n’en faut que 160 pour produire 565’000 tonnes !

Références:

  • La Presse Riviera-Chablais, 11-10-2000
  • Le Nouvelliste, 05-10-2007
  • Tribune de Genève, 02-03-2015
  • Basler Zeitung, 15-05-2015
  • Sonnatags Zeitung, 18-06-2015
  • Le Matin, 30-07-2015

Les Verts du Chablais remettent le couvert

Le Café-écolo du 28 mai 2015 mettra en dialogue la coprésidente des Verts suisses et Conseillère nationale vaudoise, avec Céline Jurik responsable des Paniers de l’Abeille et Lionel Favre, maraîcher bio à Riddes.

La Suisse importe près de la moitié des denrées alimentaires qu’elle consomme. Du coup, nous trouvons sur nos étals des aliments issus de la production industrielle de masse dont les méthodes peuvent s’avérer très problématiques pour l’environnement. De plus, ils sont parfois produits au détriment des humains et des animaux.

Or, il est possible de créer un marché de denrées alimentaires qui respecte l’environnement, les animaux et qui permette aux producteurs et à leur famille d’obtenir un revenu décent. L’agriculture de proximité en est un exemple. Elle donne un avantage concurrentiel aux produits issus d’exploitations paysannes familiales ou du commerce équitable.

En réunissant la coprésidente des Verts suisses, active au niveau national pour valoriser le commerce des produits issus d’une agriculture et d’un commerce durables, une entrepreneuse active dans la distribution de produits agricoles bio et un producteur régional engagé dans l’agriculture bio, ce Café-écolo a pour but de mettre en évidence quelques pistes de solutions pour une alimentation équitable et durable.

Tiré du communiqué de presse du 18 mai 2015cafeecolomai2015