La radio suisse fête ses 100 ans !

Le pionnier Roland Pièce devant le premier émetteur de T.S.F. du Champ-de-l’Air à Lausanne, inauguré le 14 octobre 1922 (Matériel S.I.F., d’origine française)

En 1972, Marcel Bezençon – directeur de Radio-Lausanne de 1939 à 1950, puis directeur général de la SSR de 1950 à 1972 – signait la préface de l’autobiographie du pionnier de la radio en Suisse Roland Pièce (1897 – 1972) et relevait à son propos :

Pour l’heure, on met son nom dans les discours officiels. Un jour viendra peut-être où on le lira sur une plaque d’une ruelle près de l’ancien Champ-de-l’Air, lieu de ses jeunes exploits. La démocratie est lente à découvrir les mérites de ceux qui l’ont servie; elle attend patiemment que cela ne gêne plus personne.

Cinquante ans plus tard, à l’occasion des festivités organisées pour célébrer les 100 ans de la première émission radiophonique de Suisse, le vœu de Marcel Bezençon sera enfin exhaussé !

En effet, une plaque commémorative – dont on ne connaît pas encore le contenu – sera inaugurée le samedi 1er octobre 2022 à l’endroit même de l’ancien émetteur du Champ-de-l’Air, soit à la rue du Bugnon à Lausanne, où se trouve actuellement le Département des neurosciences fondamentales de Faculté de biologie et de médecine de l’Université de Lausanne.

Un plan découvert aux Archives de la Ville de Lausanne permet de localiser l’emplacement avec précision, juste au Nord de l’actuel gymnase du Bugnon.

Localisation de l’ancien émetteur du Champ-de-l’Air – Plan des AVL, mapping Pierre-Yves Pièce

L’inauguration de la station T.S.F. du Champ-de-l’Air à Lausanne a par ailleurs bien eu lieu le samedi 14 octobre 1922, et non le 26 octobre 1922 comme on le croyait communément.

Dans ses mémoires (La Radio ma vie – 1972), Roland Pièce relate cette journée, mais l’imprimeur reprend la date erronée :

26 (sic) octobre 1922, jour de l’inauguration de la station du Champ-de-l’Air, une date mémorable dans l’histoire de notre radiodiffusion suisse. Cette manifestation avait été bien organisée, comprenant notamment un déjeuner à Beau-Rivage à Ouchy, visite de l’émetteur, de l’aérodrome, etc.

Une invitation adressée au professeur Paul Louis Mercanton par le syndic de Lausanne Arthur Freymond confirme qu’il s’agissait bien du samedi 14 octobre 1922 et détaille le programme de la journée :

  • 11h15    Réception des invités à l’Hôtel Beau-Rivage à Ouchy
  •               Déjeuner
  • 13h15    Départ pour le poste radiotélégraphique
  • 13h30 à 14h15 Visite du poste
  • 14h15    Départ pour la Blécherette
  • 14h30    Visite de l’Aérodrome, Arrivée du Goliath de la ligne Paris – Lausanne

Avec la complicité de son ami Albert Moiton, Roland Pièce avait tout mis en place la veille pour diffuser le premier concert instrumental et vocal de Suisse :

J’avais, dans le plus grand secret, organisé un concert vocal et instrumental qui devait être diffusé à la fin du banquet, après les discours d’usage. J’avais dû faire appel à la générosité d’artistes de ma connaissance, voulant bien venir, à titre gracieux, se produire au Champ-de-l’Air. Ils acceptèrent avec empressement, enchantés qu’ils étaient d’exécuter leur programme devant un microphone, ceci pour la première fois en Suisse.

Même si toutes les informations fournies par Roland Pièce sont exactes, aucune confirmation de sa performance n’avait été possible à ce jour, faute de document l’attestant. C’est désormais chose faite ! La découverte d’une lettre adressée à Roland Pièce le 14 octobre 1922 par un vicaire et professeur adjoint de physique de Tongres (B), atteste que Roland Pièce avait bien effectué des essais de transmission, la veille de l’inauguration officielle, entre l’émetteur du Champ-de-l’Air et l’Hôtel Beau-Rivage d’Ouchy. Le vicaire avait également parfaitement entendu que Roland Pièce avait annoncé qu’un concert serait diffusé en direct le lendemain, soit le 14 octobre 1922, lors du banquet ! Manque de chance, le vicaire belge a branché son poste de réception une heure trop tard… n’ayant pas tenu compte du décalage horaire de l’époque !

Cette découverte faite par Pierre-Yves Pièce, petit-neveu de Roland Pièce, a permis aux organisateurs des festivités du Centenaire de la Radio en Suisse de préciser la date exacte qui sera gravée sur la plaque commémorative ! Détails disponibles sur le site de swissinfo.ch.

Pas de risque de se faire entuber avec Omicron !

Enfin une bonne nouvelle sur le front de la pandémie ! Le conseiller national UDC Yves Nidegger l’a confirmé sur le plateau du 19h30 du 19 janvier 2022 :

“Si on est optimiste on est optimiste et on lève les mesures. Ici on nous propose d’étendre encore trois mois le pass vaccinal pour ce qui se traduit par un écoulement nasal qui n’a avec Omicron envoyé personne se faire entuber.”

 

“Qu’est ce que vous voulez dire ?” a demandé le journaliste Philippe Revaz…

 

Les bons mots de l’UDC !

La Municipalité de Bex autorise l’installation de 6 antennes de téléphonie mobile SALT à proximité des écoles

Onze mois après l’opposition collective à l’installation de 6 antennes de téléphonie mobile au centre du village pour le compte de la société SALT Mobile SA, la Municipalité de Bex a décidé de lever cette opposition et de délivrer le permis de construire… peu avant les fêtes de fin d’année ! Détails disponibles dans le courrier de la Municipalité de Bex du 11 décembre 2018.

La Municipalité de Bex lève l’opposition collective.

Très curieusement, la Fiche de données spécifiques au site concernant les stations de base pour téléphonie mobile et raccordement sans fil (WLL) de l’installation projetée VD_1378A pour SALT Mobile SA a été révisée suite aux oppositions, « pour tenir compte de la situation détaillée sous les antennes (verrières) ». La fiche réalisée par Amodus SA en date du 14 novembre 2017 pour la mise à l’enquête ne tenait donc pas compte de cette situation. La révision 1.1 du 28 septembre 2018 révèle que les puissances apparentes rayonnées (ERP) ont été revues à la baisse pour les antennes 1-5 et sensiblement relevée pour l’antenne 6… afin que la valeur limite de 5 V/m soit respectée au niveau de la librairie Le Crime Parfait située au rez-de-chaussée de l’Hôtel du Cèdre. Cette valeur est de 4.99 V/m. Avec les puissances annoncées dans le dossier de mise à l’enquête, cette valeur aurait été de 5.28 V/m, soit nettement supérieure à la limite autorisée !

Pourtant, le service technique de la commune de Bex avait déclaré que le dossier était complet et conforme aux exigences légales et réglementaires. De même, la société Amodus SA avait déclaré que la fiche de données spécifique au site était en accord avec l’ORNI 2009 et que l’installation respectait les valeurs limites de l’ORNI en ce qui concerne les stations de base pour téléphonie mobile et raccordements sans fils. Sauf que non.

Dossier conforme selon la commune de Bex

Dossier conforme selon Amodus SA

Extrait de la fiche technique du 14 novembre 2017

Extrait de la fiche technique 2018

Si l’on calcule le rayonnement au niveau de la librairie en utilisant les puissances mentionnées dans le dossier de mise à l’enquête, on constate bel et bien que la valeur limite de 5 V/m est dépassée… Il suffisait donc à Amodus SA de faire le calcul à l’envers pour connaître la puissance (théorique) maximum de chaque antenne afin de ne pas dépasser les 5 V/m !

Cette révision de fiche pose soulève plusieurs questions :

  • Pour quelles raisons la commune de Bex et l’Etat de Vaud ont déclaré conforme une installation qui ne respecte pas les normes en vigueur ?
  • Pour quelles raisons la société Amodus SA a-t-elle omis le calcul du rayonnement dans le lieu à utilisation sensible (LUS) le plus chargé ?
  • Un permis de construire peut-il être délivré sur la base de documents qui ne correspondent pas à ceux qui ont été mis à l’enquête ?
  • Que se serait-il passé si il n’y avait pas eu d’oppositions ?
  • Quelles sont les garanties qui permettront de s’assurer que la puissance des antennes ne sera pas augmentée et modulée en fonction des contrôles ?

Des réponses devront être apportées.

Autre sujet d’inquiétude : la société concurrente Sunrise, dont les antennes se situent sur le Garage du Rhône, en face de l’Hôtel du Cèdre, a procédé à des adaptations de son installation VD432-4 dans le courant de l’été 2018…

De l’autre côté de la route, on s’active également. Travaux sur les antennes Sunrise le 11 juillet 2018… en collaboration avec Swisscom…

A suivre…


A consulter :


A lire :


Chez nos voisins :


Dernières nouvelles :

Fronde villageoise contre les antennes de téléphonie – 20Minutes 07.01.2019

Le Conseil des Etats refuse la motion CTT-CE

La nouvelle vient de tomber, le Conseil des Etats refuse la motion CTT-CE « Eviter l’effondrement des réseaux de téléphonie mobile et assurer l’avenir numérique du pays » par 22 voix contre 21 (2 abstentions).

Détails disponibles ici https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/amtliches-bulletin/amtliches-bulletin-die-verhandlungen?SubjectId=42600

A lire également :

BEX – Près de 40 oppositions à la station de base pour téléphonie mobile SALT

Le projet de construction d’une station de base pour téléphonie mobile sur le toit de l’Hôtel du Cèdre, en plein centre du village de Bex, a fait l’objet de 36 oppositions de la part des riverains et retenu l’attention de la presse.

La presse est réceptive aux problèmes liés aux antennes de téléphonie mobile – 24Heures 23.02.2018

Position de l’installation projetée par SALT

Selon les prévisions du bureau Amodus SA au Mont-sur-Lausanne, le rayonnement dans le hall de l’Hôtel serait de 6.09 V/m. Bien que la réception de l’Hôtel se trouve dans ce hall, le lieu est considéré comme un lieu de séjour momentané (LSM) et non comme une place de travail ! Dans la cage d’escalier de l’Hôtel, la valeur du rayonnement passe à 11.85 V/m.

Estimation du rayonnement dans le Hall de l’Hôtel du Cèdre, où travaillent les réceptionnistes: 6.09 V/m

En face de l’installation projetée, Sunrise exploite déjà une station de téléphonie mobile de 5460 W. L’installation de Salt aurait une puissance totale de 8340 W, nettement supérieure à celle de Sunrise.

Une installation de base pour la téléphonie mobile se trouve déjà en face de l’Hôtel du Cèdre…

Or, selon les recommandations de l’Office fédéral de la santé publique:

« La loi sur la protection de l’environnement vise à limiter le plus possible les risques pour l’environnement, même si l’on ne peut (pour l’instant) apporter la preuve d’un danger pour l’homme et son environnement.

En d’autres termes « mieux vaut prévenir que guérir ». Ce principe s’applique également au portable, justement parce que les effets à long terme des rayonnements de faible intensité sont encore mal connus. A titre préventif, mieux vaut donc éviter toute charge superflue. La mesure préventive la mieux adaptée aux stations de base est de garantir une distance suffisante entre la station et les zones où des personnes séjournent pendant longtemps. »

Et contrairement à ce que l’on croit communément, les normes suisses ne sont pas meilleures que les normes étrangères, comme l’explique le site https://www.gigaherz.ch/schweizer-grenzwertschwindel-kurz-und-klar:

Le dessous des valeurs limites…

La population suisse a donc de bonnes raisons de penser que les antennes de téléphonie mobile sont dangereuses, comme le confirme l’Office fédéral de la statistique :

50% de la population suisse considèrent les antennes de téléphonie comme étant dangereuses

Graphique tiré de: https://www.bfs.admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/catalogues-banques-donnees/graphiques.assetdetail.433291.html

A suivre.

Voir également: BEX – SALT veut installer 6 antennes de téléphonie mobile à proximité immédiate des écoles

Ollon: ça gaze au Lessus

Exploitée depuis bien longtemps, la carrière du Lessus, située sur la commune d’Ollon (VD) près de Saint-Triphon, fait à nouveau parler d’elle ! Propriété à l’époque de Jean-Louis Pousaz-Gaud, ancien syndic d’Ollon, puis de sa veuve Elise Pousaz née Gaud et de son gendre Emile Gorjat (directeur du Ier arrondissement des CFF), la carrière passe aux mains de la famille Kaesermann-Büchi dans les années 1930.

Notice sur la carrière du Lessus, publiée en 1910

Notice sur la carrière du Lessus, publiée en 1910

En 1988, la société ERP SA (Etudes, réalisations et projets) au Mont-sur-Lausanne et l’hoirie Buchi, propriétaire de la carrière du Lessus, présentent leur projet de « Roc Parc » sur le site du Lessus. Kaesermann, Briquet et Henry font partie des promoteurs qui promettent d’investir cent millions de francs, ce qui garantirait un emploi à deux cent cinquante personnes. Au programme, reproductions des merveilles du monde, restaurant avec salle de spectacle de 2000 places et… piste pour karts !

Un investissement de cent millions !

Un investissement de cent millions !

La presse a largement parlé ce projet faramineux :

24Heures - 25 mai 1988

24Heures – 25 mai 1988

Nouvelle Revue de Lausanne - 25 mai 1988

Nouvelle Revue de Lausanne – 25 mai 1988

Mais l’espoir d’attirer un demi-million de personnes par année dans un rayon de deux cents kilomètres s’est rapidement estompé au fil des tours de pistes.

Près de 30 ans plus tard, l’héritier Luc Briquet présente une nouvelle variante pour animer la carrière du Lessus: une piste de karting d’un kilomètre comparable à celle qu’exploite déjà Philippe Ossola à Vuiteboeuf, d’où seraient transférés 30 karts.

Un nouveau projet au Lessus

Un nouveau projet au Lessus

Le futur ex-syndic d’Ollon (pourtant allié au parti des Verts lors du second tour des récentes élections communales) « voit d’un bon œil ce projet qui constituera une attraction touristique en mesure d’attirer les visiteurs qui se rendent à Villars ». Des propos qui ne correspondent pas vraiment aux déclarations de l’exploitant de Vuiteboeuf : « 50% de mes clients, dont de nombreux fidèles, viennent du Chablais ou du Valais ». Des clients qui de toute évidence ne se rendront pas à Villars après s’être défoulés au pied des falaises de Saint-Triphon.

La période verte du futur ex-syndic n'a pas duré !

La période verte du futur ex-syndic n’a pas duré !

Cette piste de karting n’est-elle que la pointe de l’iceberg ? Le site tout proche de la carrière des Andonces – qui était sur les rangs comme candidat au MCBA (Musée cantonal des Beaux-Arts) – pourrait accueillir un centre commercial-hôtel comprenant un parking de 1036 places…

Rêves de syndic..

Rêves de syndic..

C’est du moins ce que laisse penser le projet réalisé par la société ARCOS’ARRE ARCHITECTURE SA…auteur des plans du circuit de karting ! De quoi ravir le futur ex-syndic.

Un nouveau centre commercial-hôtel en vue ?

Un nouveau centre commercial-hôtel en vue ?

Le centre des Andonces

Au pied des Andonces

Le dossier de présentation d’ARCOS’ARRE ARCHITECTURE SA rappelle tout d’abord quelques évidences géographiques : « L’Arc Lémanique s’étend de Genève à Montreux en passant par sa capitale: Lausanne. Il a pour but de promouvoir les complémentarités et les échanges entre régions. Son nom d’Arc Lémanique vient du faite (sic) que cette région longe le Lac Léman qui est en forme d’Arc ». Et bien que le dit arc lémanique se termine visiblement à Montreux,  « St-Triphon se situe au bout de l’Arc Lémanique au cœur du Chablais Vaudois qui est une région qui fait partie du Chablais et qui se trouve dans le canton de Vaud, sur la rive droite du Rhône ». Suivent quelques considérations très générales sur Saint-Triphon, accompagnées de tableaux de données sur le communes du Chablais et les distances aux villes de France et d’Italie.

Voilà qui devrait réjouir l’Association Chablair – Pour un Chablais où il fait bon vivre et travailler, laquelle vient de faire opposition au projet de karting. Félicitation à cette association qui prend les choses en main. Une opposition de la part des Verts du Chablais devrait suivre… mais comme les promoteurs songent à des compensations écologiques (Nous voudrions développer du tourisme doux sur la colline du Lessus et créer des synergies avec le jardin botanique tout proche), il n’est pas certain que la réaction soit très appuyée ! On parlera encore sans doute des fadaises de Saint-Triphon ces prochains mois.

Le tourisme doux entre Ollon et Saint-Triphon peut se développer sans karts !

Le tourisme doux entre Ollon et Saint-Triphon peut se développer sans karts !

Liens

  • Une piste de karting va vrombir au bas des carrières du Lessus |24Heures – 12.04.2015|
  • Le karting provoque une levée de boucliers à Saint-Triphon |24Heures – 27.04.2016|
  • Le karting fait déjà du bruit ! |Le Régional – 05.05.2016 |
  • La crainte des nuisances soulève une vague d’oppositions au karting |24Heures – 11.05.2016|
  • Un exemple de tourisme doux non compensatoire |Le Boyard – Décembre 2010 |
  • New opportunities for ageing Swiss quarry |Aggregates Business – Décembre 2009||

 

Saline de Bex : le directeur a lâché la mine pour rebondir sur le pichet

En janvier 2012, Julien Hoefliger, alors directeur de la Saline de Bex SA, donnait son point de vue sur l’entreprise dans l’émission « Les petits matins » de RTS Radio Télévision Suisse. Il déclarait entre autre « Oui, alors écoutez, eh, c’est, c’est évident, eh, quand, quand on on lit l’histoire en fait et et les gens illustres qui ont, qui ont été à la tête eh de cette société, eh, au 19ème siècle, eh, lorsque c’était vraiment quelque chose de de très très important, on n’a pas envie eh d’être le dernier directeur, voyez celui qui par qui la fermeture de la société arrive. » [Ecouter l’émission – A partir de 37:00]

Les petits matins. RTS 20 janvier 2012

Les petits matins. RTS 20 janvier 2012

Or force est de constater que Julien Hoefliger a bel et bien été le dernier directeur de la Saline de Bex, car depuis son intégration aux Salines suisses, l’entreprise bellerine est désormais gérée depuis Pratteln (Bâle-Campagne).

Mais il ne quitte pas le monde souterrain pour autant, car comme nous l’apprend le quotidien 24Heures du 26 avril 2016, Julien Hoefliger s’est enfoncé dans les caves d’Uvavins, avec comme objectif développer l’exportation des crus régionaux sur le marché asiatique (air connu).uvavinsEt comme la mine fait deux pichets (selon l’Histoire du duché de Valois de 1764), il devra mettre les bouchées doubles !

La mine fait deux pichets

La mine fait deux pichets

Deux artistes du Chablais vaudois à l’honneur

Par un heureux hasard du calendrier, deux artistes peintres du Chablais vaudois étaient à l’honneur en ce début d’automne.

Le mardi 6 octobre 2015, vernissage à la Galerie de l’Univers à Lausanne de la première monographie sur Auguste Veillon, peintre né à Bex (VD) en 1834 et décédé à Genève en 1890.

« Auguste Veillon : des Barques du Léman aux Felouques du Nil », de Marie-Hélène Miauton et Marie Rochel, retrace l’œuvre de ce peintre talentueux et prolifique au travers d’un superbe ouvrage paru aux Editions Favre.

Auguste Veillon « Des barques du Léman aux felouques du Nil »

« Auguste Veillon. Des barques du Léman aux felouques du Nil »

Le jeudi 8 octobre 2015, vernissage au Musée Alexis Forel à Morges de l’exposition consacrée aux treize portraits à l’eau forte de compositeurs célèbres réalisés par Marcel Amiguet (1891-1958) et publiés à Paris en 1928.

Le professeur Philippe Junod en compagnie d'Yvan Schwab, directeur du Musée Alexis Forel, lors du vernissage de l'exposition « Visages »

Le professeur Philippe Junod en compagnie d’Yvan Schwab, directeur du Musée Alexis Forel, lors du vernissage de l’exposition « Visages »

Les « Visages » de Marcel Amiguet, présentés pour la première fois au public

Les « Visages » de Marcel Amiguet, présentés pour la première fois au public

Une exposition réalisée à l’initiative du professeur Philippe Junod, petit-neveu de Marcel Amiguet et auteur d’un ouvrage fort complet sur cet artiste originaire d’Ollon (VD).

«Marcel Amiguet, peintre, mélomane et aventurier »

« Marcel Amiguet, peintre, mélomane et aventurier »

Pour en savoir plus :

  • Musée Alexis Forel à Morges
  • Auguste Veillon. Des barques du Léman aux felouques du Nil, Marie-Hélène Miauton et Marie Rochel, Editions Favre, 2015
  • Marcel Amiguet, peintre, mélomane et aventurier, Philippe Junod, Infolio, 2013
  • RTS – Les nouveaux horizons, émission consacrée à Marcel Amiguet, 2013
  • Peintres du Chablais (1850-1950), exposition du Musée historique du Chablais à Bex en 1999.
  • Un peintre originaire de Bex: Louis-Auguste Veillon, Paul Barbey, RHMB, 1995
  • Généalogie de la famille Veillon, Jean-Charles Biaudet, Almanach généalogique de la Suisse, 1951.