Tiny ERP: gérer une PME ou une association avec un logiciel libre

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En l’an 2000, la Direction du Développement et de la Coopération (DDC) m’avait confié le mandat de réunir un bouquet de logiciels libres pour équiper les PC exportés en masse en Afrique de l’Ouest. Il s’agissait d’offrir des équipements informatiques remis à niveau sans accroître la dépendance économique et technique du Sud vis-à-vis du Nord. Il n’avait pas été possible à l’époque de trouver un logiciel de comptabilité suffisamment solide. Depuis lors, on a développé de véritables outils de gestion d’entreprise (ou ERP, enterprise ressource planning), parmi lesquels Tiny ERP qui est entièrement libre et s’appuie sur une base de données PostgreSQL. Afin qu’il puisse être utilisé dans le canton de Vaud, j’ai décidé de financer son “helvétisation”. Il est maintenant possible d’en disposer via le site web de l’Etat: http://www.vd.ch/oss.

Cette “édition suisse” comprend divers plans de comptes standards, une gestion de la TVA selon les divers régimes (forfait, brut, net), l’édition de factures avec BVA et l’édition de listes de paiements DTA, ainsi que des manuels en français. Et, comme qui peut le plus peut le moins, cet outil peut être utilisé comme simple logiciel de comptabilité, y compris pour un particulier.

Une des évolutions possibles de cet outil serait d’en faire l’application standard utilisée par une association pour tenir sa comptabilité, son fichier de membres, ses abonnements, la vente en ligne, etc. D’autant plus facilement que l’architecture client-serveur permet des accès distants (particulièrement utile pour la gestion de membres dans les sections d’une même association). Ce projet pourrait se compléter par une aide en ligne (FAQ, forum, “la compta pour les nuls”, etc.) très utile lorsque l’on sait que le caissier (ou la caissière) d’une association est souvent désigné “volontaire” par acclamation lors d’une assemblée générale…

J’espère avoir ainsi “planté la petite graine”. Merci à celles et ceux qui désirent l’arroser de m’en tenir informé et de partager leur expérience.

28 réflexions au sujet de « Tiny ERP: gérer une PME ou une association avec un logiciel libre »

  1. Je trouve très bien que le canton se mette aux logiciels libres et il faudrait continuer à  les promouvoir! Les écoles sont un bon exemple, je ne sais pas combien ça coûte au canton de Vaud de devoir acheter des licences Apple ou Microsoft pour les écoles alors que la plus part des logiciels (bureautique, internet) sont disponibles gratuitement !

    L’apprentissage de l’informatique sous Linux permettrait de sortir de la logique “Microsoft-Apple” avec leurs licences et autres formats propriétaires, dès le plus jeune ge… Sans compter toutes les économies qui pourraient être faites en évitant d’acheter des machines dernière génération, car la plupart des distributions Linux tournent sur des vieux ordinateurs ; tout en changeant la mentalité de vouloir « le mieux, tout de suite » que développe Microsoft en demandant du matériel récent et très cher pour faire tourner ses derniers joujoux (Vista en est l’exemple parfait).

    Ciao !

  2. Il existe un mouvement de promotion des logiciels libres dans le secteur de l’éducation (voir par exemple http://www.education.free.fr/), mais il reste très minoritaire pour l’instant. A signaler, dans ce contexte, l’expérience conduite depuis 3 ans au Collège du Tombay à  Bussigny-près-Lausanne où la salle d’informatique n’est équipée que de PC sous Linux sur lesquels ne tournent que des logiciels open source. De même, on peut saluer l’initiative de la direction du nouveau gymnase intercantonal de la Broye à  Payerne, où les PC en libre accès dans les couloirs tournent aussi sous Linux et permettent de naviguer avec Firefox.

    Au vu des offres alléchantes faites par les éditeurs propriétaires pour fidéliser plus vite leurs futurs clients, je ne suis pas certain qu’il y a de grosses économies à  faire sur les licences. Un tel choix sera plutôt de nature politique et nécessite un certain courage…

  3. Il y a un autre avantage à  utiliser des logiciels libres dans l’éducation: les logiciels existent souvent pour tous les système d’exploitation. Dans mon gymnase, on utilise des Mac et Mac OSX. Je comprends ce choix mais la conséquence est que les élèves ne retrouvent pas vraiment la même interface une fois chez eux.

    Pour ma part, je trouve bien que les élèves s’habituent à  changer d’interface et arrivent à  s’y retrouver. Mais, avec OpenOffice (et même Linux) on peut se retrouver avec deux systèmes presque identiques ce qui est positif pour les “non-geek”. C’est pour moi un argument plus intéressant que le coût des licenses (mais l’argument philosophique est important également).

    Reste à  former les enseignants aussi…

  4. Il est très intéressant de voir de plus en plus d’administrations passer au libre. (Voir Vienne en Autriche et bien d’autres) Je pense qu’au niveau administration c’est une excellente initiative à  encourager au maximum. Et si les écoles ont des prix préférentiels, ce n’est pas le cas des administrations il me semble. De plus, c’est une “dé-fidélisation” dont MS et Apple ne profiteront plus. Si les écoliers ont l’habitude de travailler avec “autre chose”, ils infuenceront aussi les entreprises plus tard.

  5. J’ai écouté votre entretien de ce matin à  la radio et je m’étonne de votre position concernant la taxation des véhicules en fonction de leur pouvoir polluant (Co2), sans tenir compte du kilométrage parcouru. En effet,
    un véhicule qui consomme 5 à  8 litres au 100 km et roule entre 40’000 et 70’000 km par année, pollue plus qu’un véhicule consommant 12 litres au 100 km et ne roulant que 5000 à  10000 km par année.
    Où est le pollueur payeur ?????
    Quel remède bizarre serait cette nouvelle taxe., et où est l’écologie dans tout cela

    Claude Hornung Vers-chez-les-Blanc le 13 février 2007
    Sentier du Praz Dom Nicod 2
    1000 Lausanne 26 021 784.14.27

  6. Merci de soulever la critique. J’y suis d’autant plus sensible que j’ai souvent défendu l’idée qu’un comportement plus responsable de l’individu pouvait aisément réduire plus fortement la pollution que de mettre à  la casse un véhicule gourmand pour en racheter un neuf. Ainsi, en choisissant de vivre en ville (Prilly) plutôt qu’en périphérie (Vufflens-la-Ville), ma famille a divisé par deux le nombre de km parcourus chaque année; au profit de la marche, du vélo, du scooter électrique et des transports publics. On peut encore ajouter que le pouvoir d’achat empêche une large partie de la population à  s’acheter une sorte de “bonne conscience écologique”.

    Ceci dit, si au moment de remplacer un véhicule en bout de course, le système de taxe automobile incite à  opérer le bon choix, les deux effets s’additionnent et on ne consommera plus que 5 litres au 100 km sur 5000 à  10000 km par année!

    Pour finir, le système proposé par les Verts et adopté par le Grand Conseil remplace un mode de taxation nettement moins équitable qui se fondait sur le poids et la cylindrée. Pour une cylindrée et un poids donné, la puissance et les émissions de CO2 peuvent varier du simple au triple, selon que le moteur est “poussé” ou au contraire “poussif”. Voilà  qui n’était guère conforme au principe “pollueur-payeur”!

    Alors bravo si vous n’effectuez que 5000 km par année en voiture. Vous paierez moins pour votre carburant, y compris impôt et “centime climatique”. Un double bravo si vous effectuez ces km avec un véhicule à  faible émission. Comme ci-dessus, vous paierez moins pour le carburant, mais aussi moins au titre de la taxe automobile.

  7. Des sociétés ayant développé des solutions informatiques dans de nombreux domaines, des éditeurs d’ERP moyens ou grands et des intégrateurs de ceux-ci ont leur siège ou une filiale dans le canton de Vaud.

    Ces sociétés, non seulement générent des centaines d’emplois (donc des contribuables), mais paient aussi leurs impôts dans le canton, parfois pour des montants fort élevés. Elles font partie du tissu économique local et contribuent à  une utilisation forte de la matière grise issue des universités et des HES.

    Or, le choix stratégique opéré par votre administration pour des logiciels libres, et qui est de plus en plus utilisé comme critère éliminatoire lors d’appels d’offres publics, enlève à  toutes ces entreprises la possibilité de travailler avec le canton.

    Il est clairement démontré que le coût total d’une solution réalisée au moyen d’un assemblage de modules et de développements basés sur des logiciels libres n’est pas plus bas que celui basé, par exemple, sur un ERP propriétaire. Cela est particulièrement vrai sur le long terme, où la maintenance d’une solution informatique représente souvent un défi coûteux. Il y aurait donc moyen de réaliser des solutions informatique sûres et à  des coûts acceptables tout en donnant du travail à  ceux qui contribuent à  la prospérité économique vaudoise. Or, ce n’est pas le cas…

    Quelle est votre position à  ce sujet ?

    Merci d’avance de votre réponse !

  8. Je relève tout d’abord que le caractère non open source d’un logiciel n’est pas un critère d’exclusion pour les marchés publics informatiques de l’Etat de Vaud. Il s’agit plutôt d’un critère d’évaluation qui permet tendanciellement de réduire la dépendance de notre (votre) administration à  l’égard de certains fournisseurs. Il m’est en effet trop souvent arrivé, au cours des trois ans écoulés, de constater que le rythme et l’importance des évolutions informatiques nous étaient dictés de l’extérieur, réduisant considérablement notre capacité à  maîtriser l’évolution de notre système d’information (SI).

    La priorité sera donnée aux logiciels libres en particulier lorsque l’application dont il s’agit n’est utilisée que par des administrations publiques. Dans de tels cas, la stratégie devrait être qu’un canton développe (ou fasse développer) une application spécifique qui puisse ensuite être déployée dans un autre (idéalement, dans tous les autres). Le Conseil fédéral ne dit pas autre chose lorsqu’il en appelle à  une mobilisation des cantons et des villes pour mettre en oeuvre un projet de cyberadministration cohérent à  l’échelle du pays: “Ces dernières années, les mêmes applications, parfois très onéreuses, ont été développées indépendamment par plusieurs organisations, chacune «réinventant la roue » à  son propre compte” (voir “Stratégie suisse de cyberadminstration” du 24 janvier 2007 sur http://www.efd.admin.ch). De telles collaborations peuvent conduire à  des économies très importantes, le coût de déploiement d’un logiciel se limitant à  son intégration dans le SI de l’administration considérée.

    Je partage avec vous le souci de valoriser les compétences, la matière grise et la capacité d’innovation des entreprises locales. A ce titre, je me plais à  souligner que les développements réalisés pour l’Etat de Vaud dans l’optique des logiciels libres l’ont tous été au profit de sociétés locales particulièrement dynamiques. Ainsi, dans le cas où une solution open source coûterait aussi cher qu’une solution propriétaire, je considère que la valeur ajoutée localement sera plus élevée que lorsqu’il faut acquérir des licences, souvent outre-Atlantique. Il en va de même pour les coûts de maintenance évolutive, à  cette différence près que le rythme de cette évolution est alors choisi par les pouvoirs publics suivant des considérations techniques plutôt que dicté par un éditeur selon une logique commerciale.

  9. @Stéphane: “Cela est particulièrement vrai sur le long terme, où la maintenance d’une solution informatique représente souvent un défi coûteux.”

    Je ne suis pas persuadé que c’est toujours le cas. Là  où je fais régulièrement mon service civil (je ne sais pas si je peux donner le nom de l’association, alors je laisse ce mystère), ils utilisent un système propriétaire pour gérer leur dons.

    Mais que se passe-t-il? A chaque fois qu’ils souhaitent un module supplémentaire, ils doivent contacter la même boîte. Sauf que l’année dernière, la boîte a licencié l’informaticien responsable du produit. Résultat, l’association est bloquée: elle a toutes ses données dans ce programme, ne peut plus le faire évoluer sauf à  demander un produit complètement nouveau.

    Avec une solution Open Source, il est possible de récupérer le truc. Dans le cas qui nous concerne, heureusement que c’était développé avec Access et que j’ai pu intégrer, de manière assez moche, de nouveaux modules de statistiques et permettre de faire encore un peu durer le système.

    La meilleure solution n’est-elle pas effectivement de payer une boîte pour développer ou adapter un logiciel Open Source puis de signer avec elle un contrat de support technique?

  10. En privilégiant la “prospérité économique” au simple bon sens, nous privons notre économie d’une vision d’avenir sur les nouvelles considérations technologiques qui formeront (et forment déjà ) les métiers du futur !

    Merci donc à  vous, M. Marthaler. Une fois de plus, vous démontrez une réflexion en avance sur son temps.

    D’innombrables exemples démontrent que les politiques logicielles dites “porpriétaires” donc “fermées”, “bridées” et “saucissonnées” ne sont là  que pour essayer tant bien que mal de garantir une certaine manne financière à  court, voire moyen terme.

    – X vous offre un téléphone portable (contre 2 ans de contrat évidemment)
    – Y vous offre (presque) une machine à  café en capsule
    (le réutilisable par opposition au consommable est réduit à  l’état de menottes)
    – Z vous vend bon marché un manche de rasoir (idem)
    – W vous vend bon marché des imprimantes (idem)
    – ….etc

    Que voulez-vous laisser à  vos enfants ?

    Un monde où un poireau v2.0 ne sera pas digérable par un estomac v1.0 n’ayant pas reçu la mise à  jour faute de moyens ?

    Ou un monde où les améliorations technologiques, soyons fous, profitent un peu à  tout le monde ?

  11. Ping : François Marthaler » Blog Archive » Quel rapport entre la promotion des produits alimentaires locaux et les NTIC? Les logiciels libres!

  12. Monsieur le Conseiller d’Etat et les autres,

    Ces quelques lignes pour porter à  votre connaissance que dans ma salle informatique (classe primaire) il n’y a ni pomme ni fenêtre mais que des pinguouins. ! En effet j’ai récupéré dans nos poubelles 6 machines installées maintenant sous OpenSuse 10.0 et Xubuntu, le tout pour quelques dizaines de francs et quelques heures de travail – je vous l’accorde – de préparation et d’installation, mais avec liberté de copier de transmettre et de maîtriser mes outils (3 machines sont en réseau).

    J’espère vivement qu’en 2009 vous arriverez à  nous débarrasser de la Pomme dans les écoles. Je suis un utilisateur des systèmes Gnu/Linux et je vis en Suisse depuis 2 ans précédemment j’étais en Afrique où j’ai résidé 14 ans. Je suis enseignant primaire et aussi animateur informatique depuis 5 mois dans un collège lausannois. Mon animation a commencé en faisant le ménage dans une armoire, j’ai jeté une pile de 80 disquettes de logiciels propriétaires Mac, suivi d’un certain nombre de cédés. Certains de ces programmes n’avaient pas été utilisés ou si peu… Au moins 20 francs par disquette…

    Et le pire dans l’affaire, c’est les logiciels de maths Mac qui ne tournent plus sous les Mac avec un processeur Intel !
    Ensuite nous avons notre imprimante à  la salle des maîtres qui gaspille de l’encre à  n’en plus finir et il n’existe pas de pilote sous Mac pour économiser l’encre ou imprimer en noir blanc. C’est assez ahurissant.

    Ces deux exemples emblématiques montrent l’urgence qu’il y a à  passer sous Linux, si l’on ne veut pas dépendre jusqu’à  la fin des temps de multinationales dont l’objectif premier est de créer de la dépendance et de la privation de liberté pour leur profit (immédiat si possible)
    En espérant que vous arriverez à  jeter la Pomme avec le Fenêtre de l’école, je vous transmets, Monsieur le Conseiller d’Etat mes cordiales salutations

  13. Cher Monsieur,

    Il me semble que vous m’avez récemment adressé un courrier sur le même sujet. J’ai transmis l’objet au Département Formation, Jeunesse et Culture de ma collègue Anne-Catherine Lyon comme objet de sa compétence. En effet, l’informatique pédagogique dépend (et dépendra longtemps encore) de ce département. Je signalerai au DFJC votre nouvelle demande et j’espère que la réponse ne vous décevra pas trop.

    Si je suis, sur le fond, entièrement d’accord avec vous, vous admettrez qu’il ne suffit pas d’un claquement de doigts pour basculer sur les logiciels libres un tel nombre de postes (je crois qu’il y en a 12’000)! Et convertir 15’000 enseignants aux vertus de l’open source sera encore plus laborieux. J’imagine que vous avez déjà  pu en faire l’expérience dans votre nouvelle fonction au sein de l’Ecole publique vaudoise…

    Mais plus il y aura des pionniers dans votre genre, plus l’évolution va s’accélérer. Je vous encourage donc à  poursuivre vos efforts pédagogiques…

    Meilleures salutations.

  14. Monsieur le Conseiller d’Etat,
    Oui en effet, je vous ai écrit à  propos d’Educanet2 ainsi qu’à  votre collègue Madame Lyon à  propos d’Educanet, l’éducation au service des nouvelles technologies !
    Ce que je peux vous dire à  travers mon expérience c’est que pour les enfants “mes” logiciels libres ne leur posent aucun problème.
    Quant à  mes collègues, il y en a deux qui ont des machines que je leur ai donné après de grandes discussions pour leur expliquer les enjeux commerciaux et sociaux qui se cachent dans cette jungle que sont les NTIC. Une fois les enjeux compris le passage à  un système Linux se fait quasiment comme une lettre à  la boite. J’ai demandé à  mes collègues quels étaient leurs besoins et je leur ai préparé une machine répondant à  leur demande. Cela ne leur a pas posé de grandes difficultés de changer d’environnement. Et je pense que si les enjeux sont clairement expliqués aux enseignants le passage à  l’open source pourra se faire avec un minimum de mécontents, seulement Monsieur le Conseiller d’Etat nous en sommes très loin, et ce n’est pas en utilisant la plateforme à  leur service, http://www.educanet2.ch etc que les enseignants pourront se faire une idée claire et prendre connaissance de certaines réalités. La Pomme et Fenêtre sont là  à  notre service pour répondre à  nos besoins et dans leur bonté ils nous accordent quelque rabais pour nous vendre de l’eau tiède et adieu les débats de fonds pour la manipulation…
    C’est la raison pour laquelle je vous écris ainsi qu’à  votre collègue Madame Lyon, toutefois comme vous le sousentendez de votre message d’hier soir, en espérant que je ne serai pas trop décu pas la réponse, je vous rassure en vous disant que je ne me fais aucune illusion quant aux réponses que je vais recevoir, c’est pourquoi j’ai décidé d’agir et de créer un site internet www. liberteetpedagogie.org le site des instituteurs vaudois utilisateurs des logiciels libres, de documents et de fiches librement photocopiables modifiables et distribuables. Le site est déjà  opérationnel mais pas encore fonctionnel, je suis en pleine construction, il le sera à  partir du 7 janvier…
    En vous remerciant pour votre réponse, je vous transmets, Monsieur le Conseiller d’Etat mes cordiales salutations.

  15. Impossible d’installer TinyERP. Disons que le client n’arrive pas à  trouver le serveur. A quand une version pour les nuls?? Amicalement et bonne année

  16. Bonjour,

    J’admets qu’il m’a fallu quelques mois et le remplacement de l’OS pour parvenir à  installer le serveur et le client TinyERP. Mon Macintosh était un peu démodé…

    Mais je peux certifier que cela fonctionne. Outre les SS2L (sociétés de services en logiciels libres) listées par pays sur le site tinyerp.org, il existe un forum qui répond à  ce genre de question: http://tinyerp.org/forum/

    Evidemment, il ne suffit pas de dire “je suis nul, aidez-moi”, mais il faut décrire l’étape du tutorial à  partir de laquelle les choses ne se produisent plus comme prévu. La persévérence est mère de toutes les vertus… Bonne chance et joyeux Noà«l!

  17. objet : témoignage pour mon ouvrage “qu’apporte le logiciel libre aux PME?”

    Monsieur le Conseiller d’Etat,

    Je vais traiter dans mon ouvrage de l’impact positif de la puissance publique pour diffuser le LL dans les PME.

    Votre action est exemplaire.
    Avec toute l’expérience accumulée, pouvez vous me dresser un bilan que j’introduirai sous votre contrôle dans mon ouvrage?

    merci d’avance

    Yvon Rastetter, partenaire de Ars Aperta (www.arsaperta.com)

    membre fondateur de l’ADULLACT au collège entreprise

  18. Bonjour,

    C’est bien volontiers que je vous apporterai mon soutien. Même si l’impact de la puissance publique reste, en la matière, très modeste dans notre pays…

    Vous pouvez m’adresser un courriel plutôt qu’un post sur mon blog.

    Meilleures salutations.

  19. Logiciels libres et les écoles genevoises – DIP Département de l’Instruction Public à  Genève.

    Si l’on n’entame pas le premier pas l’histoire ne sera jamais fait. Article suivant a été publié dans la Tribune de Genève le 2 Avril 2008. Malheureusement pas de lien possible pour l’article. On est donc obligé de reproduire l’article ici.
    Notons quand même le lien pour le téléchargement gratuit de logiciels :
    http://wwwedu.ge.ch/sem/logistique/telechargement.asp
    ———————————————————————
    Le DIP met le cap sur les logiciels libres
    INFORMATIQUE
    Dès la rentrée de septembre 2008, les ordinateurs des écoles genevoises auront migré vers des programmes gratuits. Explications. LUCA SABBATINI
    Vive les logiciels libres!Au Département de l’instruction publique (DIP), le mot d’ordre est d’actualité. A la prochaine rentrée scolaire, en septembre 2008, les quelque 9000 ordinateurs des écoles du canton vont définitivement abandonner le système d’exploitation payant Windows pour migrer sur son concurrent gratuit Linux. Et ils n’utiliseront plus que des programmes ouverts. Un changement qui prend des allures de petite révolution dans l’administration cantonale genevoise.
    $ Un logiciel libre, qu’est-ce que c’est? On le dit libre, par opposition à  propriétaire. On le dit aussi ouvert, car son code de programmation reste accessible à  tous et peut être librement modifié (en anglais « open source »). Pour simplifier, il s’agit d’applications informatiques développées non par une société dans le but de les commercialiser, mais par une communauté de programmeurs. Ceux-ci codent pour le plaisir, pour se faire la main ou pour encourager la qualité.Gratuits et multiplateformes (Windows, Mac, Linux), constamment mis à  jour, testés et améliorés, les logiciels libres concurrencent avantageusement les coûteux programmes des grandes firmes d’informatique. Ainsi, Open Office est-il un parfait équivalent de Microsoft Office, alors que Gimp remplit toutes les fonctions du Photoshop d’ Adobe ( lire ci-dessous).
    $ Pourquoi passer aux logiciels libres? Gratuits, efficaces, pédagogiques, «ils n’ont que des avantages », assure Manuel Grandjean, directeur du Service Ecoles-Médias du DIP et à  ce titre maître d’oeuvre de la migration du département vers l’open source. D’une part, ils offrent de quoi satisfaire le plan d’économie du Conseil d’ Etat, dont la mesure 28 préconise de «promouvoir les logiciels libres » dans l’administration. Mais il ne s’agit en aucun cas d’une solution au rabais. «Nous avons choisi les logiciels libres pour leurs qualités », insiste Manuel Grandjean.On trouve, analyse-t-il, «une vraie convergence » entre les bases de l’enseignement pratiqué au DIP et les logiciels libres. Par leur développement communautaire, ces derniers «encouragent le partage et la démocratisation des savoirs, ainsi que l’autonomie dans l’acquisition des compétences ».Autre atout non négligeable: les élèves peuvent travailler chez eux en utilisant gratuitement les mêmes programmes qu’à  l’école, ce qui «renforce l’égalité des chances », estime Manuel Grandjean. Et puis, souligne-t-il avec un brin d’ironie, «on évite ainsi de fournir des clients captifs aux grosses sociétés informatiques » €¦
    $ Qu’en est-il à  l’usage? Au Collège de Candolle, on a anticipé les directives du DIP. Après des années de « dual boot », c’est-à -dire d’ordinateurs équipés d’un double système d’exploitation Windows/Linux, les machines tournent désormais exclusivement sous Ubuntu, une «distribution » de Linux. «Il a fallu un temps d’adaptation », concède Jean-Daniel Gavillet, qui est en charge du parc informatique à  Candolle, «mais c’est bénéfique pour tout le monde ». L’avantage n’est pas que financier, insiste l’informaticien. «D’un point de vue pédagogique, c’est un plus considérable. » Et comme les logiciels libres adoptent des formats ouverts, privilégiant «l’interopérabilité », ils devraient mieux vieillir que les autres.
    ?š Le DIP a produit un DVD contenant sa sélection de logiciels libres. Téléchargement: http://wwwedu.ge.ch/sem/logistique/telechargement.asp

    Ordinateurs à  l’école. Dès la prochaine rentrée scolaire, en septembre 2008, le parc informatique des établissements genevois aura entièrement migré vers des logiciels libres et gratuits. (MARTIN RUETSCHI/KEYSTONE)

  20. Bonjour,

    Merci pour cette information. Je n’ai pas retrouvé sur le site http://wwwedu.ge.ch (pas de point entre www et edu!) la mention de cette vaste opération de migration vers l’OS Linux. Il n’en reste pas moins que la volonté politique existe, tant au Conseil d’Etat qu’au Grand Conseil, de promouvoir l’usage des logiciels libres (voir http://icp.ge.ch/gelibredu/vers-des-mitic-libres/l-etat-s-engage-pour-le-libre#jan2007GC).

    Dans le canton de Vaud, c’est principalement l’informatique administrative (Direction des systèmes d’information du Département des infrastructures) qui s’engage dans cette voie. Mais je ne doute pas qu’un succès genevois dans le déploiement de Linux sur 9000 postes de travail inspirera les responsables de l’informatique pédagogique vaudoise…

  21. J’ai trouvé les versions open sources, la meilleure façon de socialiser les moyens de production “les connaissances scientifiques théoriques et appliquées” au niveau du nouveau système capitaliste qualifié de “cognitif”. L’avantage de de cette socialisation c’est d’abord de diffuser gratuitement un savoir et des technologies appliquées pour améliorer l’intégration sociale des idées et donc des hommes et ensuite d’augmenter de façon considérable le management de organisation et des entreprises au niveau industriel et commercial. La réduction des coûts est un gain partagé par tous puisque la connaissance est une capitalisation des savoirs antérieurs auxquels toutes les civilisations y ont participé. En conséquence, l’humanité va partager à  la fois les dépenses de réalisations (le temps qu’il faut pour améliorer sans cesse l’existant des connaissances et ce selon les capacités et les dispositions de chacun et aussi de partager en conséquence le résultat (produits et services) de travail humanitaire en fonction des besoins de chacun (entreprise, individu et société).
    Nous avons là  à  la fois le véritable capitalisme qui se développe de façon concurrentielle dans un monde véritablement aussi libre qui trace aussi de façon continue une voie humanitaire de socialisation des véritables moyens qu caractérisent ce nouveau capitalisme des connaissance. La valeur ajoutée est liée au développement des moyens et des marchandises “la connaissance” dans notre société libre d’aujourd’hui. Chacun en fonction de sa situation et aussi de sa conception de la vie en société “individuelle (je) et sociale (nous)” le monde continue. Un véritable équilibre dans le déséquilibre permanent.

  22. Merci pour ce joli témoignage et cette analyse socio-politique! Je pense que le positionnement vis-à -vis de l’open source permet de différencier un “vrai libéral” d’un “idéologue opportuniste”. Le premier recherche la maximisation du bien public sous la contrainte du maintien de sa liberté. Le second recherche la maximisation de son profit individuel quitte à  ce qu’il se fasse au détriment de la liberté d’autrui.

    Certains parlent de “coopétition” à  propos de l’open source, sorte de réconciliation entre une indispensable “coopération” et une plus efficace “compétition”.

    Au moment d’entrer dans ce que certains appellent la “société de la connaissance”, il me semble que le modèle open source devrait pouvoir être répliqué dans bien d’autres domaine que la seule informatique. Et voilà  que mon indécrottable optimisme refait surface…!

  23. Depuis la publication de cet article voici 2 ans, l’eau a coulé sous les ponts et le projet TinyERP a été rebaptisé OpenERP. Le lien existant sur la page consacrée aux logiciels libres à  l’Etat de Vaud (http://www.vd.ch/oss) a été mis à  jour et pointe bien vers http://www.openerp.com/.

    Dans le même temps, le nombre et la variété des utilisateurs de cet ERP open source ont augmenté. Plus que jamais, le logiciel peut soutenir la comparaison avec des ERP propriétaires.

    Quant au plan de compte helvétique standard, il peut toujours être téléchargé depuis le site d’OpenERP (voir http://www.openerp.com/index.php?option=com_joomlaxplorer&action=list&dir=modules&order=name&srt=yes puis l10n_ch_pcpbl_independant-xxx.zip). Mais je vois que vous avez déjà  trouvé du répondant sur le forum francophone et que la solution tourne… Merci de donner un retour d’expérience sur ce blog.

    Meilleures salutations.

  24. Bonjour. Je suis à  la recherche du logiciel gratuit et partagé pour association, loué dans de nombreux articles. Malheureusement je ne trouve aucun lien qui fonctionne pour atteindre ce logiciel. Pourriez-vous m’aider? Merci d’avance et meilleures salutations. MF

  25. Ce message ne s’adresse pas aux responsables qui ne veulent pas faire évoluer leurs systèmes d’information et à  ceux qui ne veulent pas essayer le changement, dans leur tête, dans les faits.

    Mais ceux qui vont de l’avant en étant persuadé de leur volonté de motiver leurs cadres et leurs collaborateurs.

    Le logiciel libre ne veut pas dire gratuit.

    Open ERP est un logiciel leader dans les applications de gestion intégrée.
    Il revalise avec les solutions propriétaires.

    Gr ce à  Easy Open ERP, qui est une application qui ne quitte pas la communauté Open ERP, il est possible pour CHF 100,– par mois en hébergement Saas d’équiper un club, une association, un indépendant, une TPE ou une PME.

    Externalisez votre informatique et consacrez-vous enfin au Core Business de votre entreprise !

    Voilà  bien avec une comptabilité suisse intégrée la solution innovante pour résoudre l’efficacité du processus, la sécurité d’un système en temps réel sur l’ensemble de votre organisation.

    Elle n’est pas donnée mais elle est économiquement bon marché et ce n’est pas gratuit. Mais pas de licence moins de dépenses.

    Easy Open ERP, couteau suisse de la gestion de toutes vos procédures intégrées dans une comptabilité suisse est pour toute entité commerciale ou associative.

    Alors venez consulter le site http://www.1coach.ch et souscrivez à  l’abonnement Easy Open ERP.

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