Développement du RER vaudois: Conseil d’Etat, Grand Conseil et CFF à l’unisson!

rame Flirt à Lausanne

Le 9 septembre dernier, le Département des infrastructures et les CFF présentaient à la presse les nouvelles rames Flirt qui équiperont à partir de 2009 le Réseau Express Régional (RER) vaudois. Cette démonstration faisait suite à la signature d’une convention entre l’Etat et les CFF, d’une durée d’au moins 15 ans, portant sur le développement du RER en deux étapes (2011, en même temps que la gare de Prilly-Malley; puis 2018, avec la mise en service souhaitée des 4e et 3e voies entre Lausanne et Allaman). Globalement, le nouveau matériel roulant représente un investissement de l’ordre de 250 millions de francs. Chacun pourra essayer ces nouvelles rames RER les samedi et dimanche 27 et 28 septembre au départ de la gare de Lausanne.

Hier, 23 septembre 2008, le Grand Conseil approuvait à l’unanimité et sans une seule abstention la demande de crédit de 80 millions de francs (dont 40 millions à charge du canton) pour la construction de la gare de Prilly-Malley, ch non manquant du réseau au coeur de l’agglomération et d’une friche industrielle promise à un important développement. Sous réserve du retrait de quelques oppositions, tous les feux sont verts pour une concrétisation rapide de l’une des promesses du programme de législature 2007-2012 du Conseil d’Etat: offrir aux usagers des transports publics un accès performant à la capitale depuis les quatre coins du canton. Voir la plaquette éditée par les CFF et l’Etat de Vaud.

Gr ce à cette offre RER, le métro m2 tiendra sa grande promesse: “un métro pour le canton”. Les collectivités publiques ont en effet investi ces 15 dernières années plus d’un milliard de francs pour la construction d’un réseau de transports publics (TP) performants dans l’agglomération Lausanne-Morges (TSOL/m1, prolongation du LEB, m2, etc.). Les P+R périphériques permettent déjà à quelques milliers d’automobilistes extérieurs à l’agglomération de profiter de ce réseau TP. Le RER de demain leur permettra d’accéder à Lausanne en laissant leur voiture à proximité de leur lieux de domicile, voire à y renoncer. Il faut se souvenir que l’agglomération concentre 58% des emplois vaudois et une large partie des activités administratives, culturelles et de loisir.

Ce faisant, le Conseil d’Etat entend rattrapper un retard évident en matière de transports publics par rapport aux grandes agglomérations du pays (Zurich, B le, Berne). Il se donne aussi les moyens d’atteindre l’objectif de développement durable inscrit dans son programme de législature: réduire de 75% en 2005 à 70% en 2012 et 65% en 2020 la part des déplacements motorisés dans le total des déplacements. C’est plutôt bien parti et j’en suis très heureux!

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