Mon fils cadet, Léo Marthaler, est probablement un de ces héros qui s’ignorent!… Non seulement il mange des yoghourts “bio”, mais il conn t le petit geste écologique qui permet de réduire son empreinte écologique: détacher la coque en carton pour le recyclage et ne mettre à la poubelle que le gobelet ultra-mince en polypropylène (non-polluant). Il m’avait mis au défi de publier cette photo sur Internet… C’est fait! ;-))

Blague à part, c’est bien dans ces mille et un détails que l’on peut réunir les conditions du développement durable. Alors, à ceux qui pensent que le développement durable est, à choix, un outil de marketing ou un objectif inatteignable, je conseille de faire un petit tour sur http://www.leclimatentrenosmains.org/, l’excellente plate-forme créée par la Revue Durable pour permettre à chacun d’évaluer dans quelle mesure son mode de vie contribue au réchauffement climatique.

Certains se lamentent de ce que la montagne de Copenhague a accouché d’une souris. Je constate avec une certaine satisfaction qu’il est possible de respecter les valeurs maximales fixées à Kyoto en matière d’émission de gaz à effet de serre sans retourner à l’époque des hommes des cavernes!

En ce qui me concerne, je suis d’autant plus à l’aise que je peux influer sur la part “incompressible” de 1,7 tonne de CO2 par an résultant de l’activité de l’Etat. En 2008, rien que sur les déplacements professionnels des quelque 500 collaborateurs du service des routes, la réorganisation du service et l’acquisition de 37 camionettes “écologiques” ont permis de réduire de 35% les émissions de CO2. Utilisation de matériaux recyclés, bourse aux matériaux d’excavation, promotion des transports publics et des mobilités douces, green data center, etc. Voilà autant de manière d’assumer concrètement nos responsabilités en matière de climat.

En conclusion, on peut toujours améliorer la situation et réduire notre impact sur l’environnement tout en contribuant à plus de justice et d’équité dans le monde. Alors bonne et heureuse année 2010!