La Citroën C3 est morte, vive la durabilité!

(19.06.2024: ma femme dit adieu à la Citroën C3 à gaz naturel immatriculée le 22.03.2007)

Après plus de 17 ans de bons et loyaux services sur 297’859 km, nous avons décidé de troquer notre vieille Citroën C3 GNV (bi-carburant essence-gaz naturel) contre une Toyota Prius hybride plug-in. Une décision difficile à prendre, mais qui se justifiait d’un point de vue écologiste… Lire la suite

Durabilité rime avec ténacité!

(Peugeot Scootelec nécessitant une mise en eau des batteries Ni-Cd)

En 2004, j’ai acheté chez Angelo à Lausanne un scooter électrique Peugeot Scootelec CHF 4’339.-, après déduction d’une subvention de CHF 1’200.- offerte par les Services Industriels de Lausanne. Après un certain nombre de cycles de charge, le véhicule affichait une LED orange demandant une mise en eau des batteries Ni-Cd, ce qui est arrivé en septembre dernier. Mais cette fois-ci, le garage Angelo ayant été vendu, on m’a dit qu’ils avaient jeté le matériel et ne pouvaient plus s’en occuper. Le début d’un long combat pour la durabilité… Lire la suite

Intelligence tout sauf artificielle!

(Source: La Bonne Combine, FabLab de Renens, 12.10.2023)

Je possède depuis une trentaine d’années un fabuleux moulin à café Gaggia, assorti à ma Gaggia Baby achetée d’occasion à La Bonne Combine et qui va fêter ses 40 ans! Comme j’ai récupéré une deuxième machine à café Gaggia Baby, je souhaitais acquérir un moulin à café Gaggia MDF avec un moteur à cage d’écureuil, plutôt qu’à charbons, bien moins bruyant et surtout increvable. La Bonne Combine en avait un, mais le support du porte-filtre sous le doseur était manquant (voir modèle blanc trouvé sur Internet). Après avoir écumé le web pour trouver une pièce d’occasion, je me suis lancé dans l’aventure folle de faire imprimer la pièce en 3DLire la suite

Michel aboie, la loi passe! Merci Vigousse!

(Source: Vigousse du 16.06.2023, article de Laurent Flutsch, p. 3)

J’adore lire le journal satirique Vigousse, en particulier les papiers de Laurent Flutsch. Je lui avais signalé les délires complotistes de Jean-Dominique Michel (voir https://blogs.verts-vd.ch/marthaler/2023/grand-complot-selon-jean-dominique-michel/) et, plus récemment, l’appel à voter non, le 18 juin 2023, à la loi COVID (bien sûr!), mais surtout non à la loi sur le climat. A quelques jours du scrutin sur cet enjeu majeur, je m’inquiétais du fait qu’un jour après sa mise en ligne la vidéo climato-négationniste de Jean-Dominique Michel comptait déjà 37’000 vues. Heureusement, Vigousse a remis en boîte le bonhomme et le peuple suisse vient d’approuver la loi sur le climat à 59,1%. Lire la suite

La Bonne Combine saura-t-elle renaître?

(source: 24 Heures du 11.05.2023, photo Patrick Martin)

En 2000, un moratoire a été décrété par le canton de Vaud pour éviter un développement urbain anarchique de l’Ouest lausannois. Dans la foulée, le Schéma directeur de l’Ouest lausannois (SDOL) a été lancé, avant même la création du district de l’Ouest lausannois, suite au nouveau découpage territorial. Vingt ans plus tard, les pelleteuses ont remplacé les crayons. Et ça ne fait que commencer… Lire la suite

Le grand complot selon Jean-Dominique Michel

(Source: montage de deux news envoyé par Jean-Dominique Michel le 29.04.2023)

Au début de la pandémie de COVID-19, j’avais lu quelques commentaires critiques de Jean-Dominique Michel, par exemple au sujet des traitements proposés par le Dr Didier Raoult ou les statistiques de propagation du virus, généralement bien écrits et avec indication des sources. Depuis, je suis abonné à son fil Twitter et je reçois plusieurs messages par jour, de plus en plus virulent contre les experts, les journalistes, les politiciens, le CHUV et les HUG… tous pourris. Comme je me demandais à chaque fois de quoi vit cet “anthropologue de la santé” après avoir dégommé toutes les institutions qui lui ont confié des mandats par le passé. Voici mes réflexions au sujet de la réponse qu’il n’a pas tardé à m’adresser…

Lire la suite

Que faire des pics de production photovoltaïque?

(Capture d’écran de l’app Huawei Fusionsolar du 10.11.2022)

Nous avons décidé de conserver la maison héritée de mon père en 2014 (voir https://blogs.verts-vd.ch/marthaler/2018/vendre-louer-maison-espagne-4-ans-de-bataille/) et nous avons mis en service une installation photovoltaïque de 6,8 kWp (puissance de pointe), soit environ 32 m2, supposée fournir 8’700 kWh par an, soit un peu plus que la consommation annuelle. Depuis sa mise en service, le 18.10.2022, j’observe que l’installation ne produit plus rien lors des pics de production de la mi-journée… Lire la suite

Pourquoi n’a-t-on pas écouté les Verts, il y a 30 ans?

(Source: L’illustré du 05.10.2022 en ligne, interview réalisée par Philippe Clot)

– Un commentaire général devant cette Suisse et cette Europe qui se retrouvent en partie désemparées face aux conséquences de dépendance énergétique?

– François Marthaler: Je ne me réjouis pas, à titre personnel, de ce scénario. Mais il va au moins permettre de faire bouger les lignes. Cela fait plus de quarante ans que je répète, avec peu d’effets, le même plaidoyer en faveur d’une transition énergétique.

– Cette inertie nationale, continentale et même mondiale, c’est la faute aux lobbies des énergies fossiles et nucléaire? C’est presque un complot des milliardaires du pétrole et de l’uranium?– Je pense que c’est plus grave que ça! (Rires.) Il y a depuis toujours des gens à droite qui pensent que seul le secteur privé peut gérer la société de manière intelligente et que le secteur public ne fait que des âneries. Cette vision caricaturale est profondément ancrée. Je n’ai pas cessé, durant mes dix années au Conseil d’Etat, de répéter: «Regardez! J’ai une moitié de collaborateurs qui viennent du secteur privé et une moitié d’entre eux vont y retourner. Dès lors, pourquoi le secteur public ne ferait-il pas aussi bien que le privé? Pourquoi décider que seules les entreprises peuvent résoudre des enjeux vitaux comme celui de l’indispensable transition énergétique?» Nous voyons aujourd’hui où ce mépris du service public nous a menés.

– Il risque notamment de mener des centaines d’entreprises à la faillite face à des factures d’électricité parfois décuplées. Vous étiez d’ailleurs conseiller d’Etat en 2009, lors de la création de ce marché libre accessible aux gros consommateurs.
– Oui, et je m’y suis toujours opposé. En tant qu’économiste, je pense que c’est un non-sens. A plus forte raison en Suisse, où la plupart des fournisseurs d’énergie sont en mains publiques. On joue à quoi? On veut évoluer comme la France où l’Etat finit par devoir subventionner des entreprises et des particuliers pour les aider à supporter les charges tout en encaissant de l’autre main les bénéfices d’EDF? Cette libéralisation est un non-sens total! Il aurait fallu que les pouvoirs publics s’engagent résolument, il y a longtemps, dans la transition énergétique au lieu d’être guidés par des bénéfices à court terme.

– Quels conseils donneriez-vous aux particuliers qui risquent de leur côté de voir leur facture d’énergie bondir de 50%?
– C’est difficile de répondre à cette question en raison de l’extrême diversité des situations personnelles et régionales. Ce que je crois en revanche, c’est que si les factures des ménages devaient exploser, l’Etat ne coupera pas à l’obligation de mettre en place des boucliers tarifaires.

> Lire aussi: Approvisionnement en gaz: «La Suisse s’est comportée comme un enfant gâté»

– Dans ce pays majoritairement habité par des locataires, la maîtrise et le contrôle de sa propre consommation en chauffage par exemple n’est pas simple. C’est la démonstration que l’appel à la responsabilité individuelle a bon dos, non? 
– Seuls les bâtiments récents ont des compteurs de chauffage individuels, en effet. Je discutais déjà de cela, il y a des années, avec des professionnels de l’immobilier. Nous avions évoqué l’idée du «loyer chauffé», c’est-à-dire un loyer fixe qui intègre le coût du chauffage. Cette idée n’a jamais pris car elle n’est pas simple à mettre en œuvre. Mais avec ce concept, le bailleur aurait eu tout intérêt à assainir au maximum sa propriété et rentabiliser son investissement. Mais nous voici en 2022 avec un parc immobilier qui gaspille une énergie énorme, avec des conséquences peut-être tragiques pour certains locataires.

– Vous-même, dans quelle configuration énergétique habitez-vous?
– Je vis en copropriété avec des voisins dans une petite maison de deux logements. Et notre chauffage fonctionne au… gaz! (Rires.) Nous allons donc prendre une grosse claque! Mon premier réflexe a été de commander auprès de notre bûcheron quatre stères de bois avant que le prix n’explose. Car nous avons deux poêles suédois qui permettent de limiter l’usage du chauffage central. Je précise quand même que cette maison de 1930 n’avait à l’origine que des cheminées comme chauffage. Comme quoi, à l’époque, on pouvait passer l’hiver sans avoir recours à des énergies fossiles. Mais aujourd’hui, si toute l’agglomération lausannoise se chauffait au bois, l’air serait irrespirable.

– Pas d’autre énergie renouvelable dans votre maison?
– Si, des panneaux solaires thermiques, qui produisent une partie de l’eau chaude. Ils assurent quand même 7% de la consommation totale d’énergie de la maison. Et nous avons installé des fenêtres à triple vitrage. J’ai calculé que leur taux de retour sur investissement sera de 15 ans.

– L’approvisionnement en gaz peut bel et bien stopper d’un moment à l’autre?
– J’imagine que oui. Tout comme on avait du mal à réaliser ce qui était en train de se passer au début du covid, cette crise énergétique risque de nous valoir des surprises, des états de stupeur.

– Mais les conséquences les plus pénibles viendraient bel et bien d’une pénurie d’électricité?
– Oui, tout tomberait en panne. Y compris les panneaux solaires photovoltaïques. Se passer de gaz, c’est imaginable. Se passer d’électricité, c’est impensable.

Un simple autocollant papier-carton…

(Source: notre conteneur pour la récupération du papier & carton à Prilly)

J’ai galéré plus d’une heure sur Internet à chercher un autocollant papier-carton à apposer sur notre petit conteneur 120 litres afin qu’il soit levé lors des ramassages. Alors, comme je ne suis ni le premier ni le dernier à me poser la question, j’ai décidé de prendre encore une demi-heure pour publier ce petit billet de blog et permettre à d’autres de gagner du temps et inviter les collectivités publiques à mieux communiquer sur des trucs aussi basiques… Lire la suite

La durabilité dans les moindres recoins

(Cache d’une prise suisse T13 encastrée fourni par André Duvoisin électricité)

En 2015, j’ai hérité d’une maison en Espagne. Comme j’ai de qui tenir et que feu mon père était lui aussi bien dans la récup’, il avait fait installer quelques vieilles prises suisses pour pouvoir raccorder des appareils venant de Suisse. Malheureusement, malgré des tentatives de recollage, un cache sur l’une d’elles était cassé. J’aurais pu faire remplacer le tout par une prise encastrée espagnole et remplacer les fiches suisses par des fiches EU. Mais je me suis mis en tête de ne remplacer que la pièce cassée…

Lire la suite