Semaine européenne de la mobilité: mobilisation vaudoise

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(source: http://www.mobilityweek.eu)

Jusqu’en 2005, le thème de la mobilité n’était guère présent dans le canton de Vaud. La ville de Lausanne organisait une manifestation symbolique en fermant une rue à la circulation, le jeudi, sous le slogan “en ville sans ma voiture”. Cette manifestation permettait à bon nombre de convaincus de la “mobilité durable” de se retrouver (ATE, TL, CFF, Mobility Car sharing, Pro Vélo, etc.). Je suis très heureux de constater que, pour la sixième année consécutive, un grand nombre de villes, mais aussi de communes plus petites et d’organisations privées se sont mobilisées durant une semaine, du 16 au 22 septembre 2011, dans le canton de Vaud pour faire avancer la cause d’une mobilité plus durable (voir http://www.i-love-mobilite.ch/). Sur 2051 collectivités publiques en Europe, deux étaient suisses: la ville de Bienne et… le canton de Vaud (voir http://www.mobilityweek.eu).

Une fois de plus, la semaine européenne de la mobilité dans le Canton de Vaud a été pour moi l’occasion d’encourager concrètement des initiatives privées en faveur d’une mobilité durable. Après bientôt 8 ans à la tête du Département des infrastructures, il m’appar t de plus en plus clairement que l’Etat ne peut – et probablement ne doit – pas tout faire pour réduire la part des transports individuels motorisés et promouvoir les transports publics et les mobilités douces

Certes, il appartient aux pouvoirs publics de développer les infrastructures de transport public. Mais les demandes excèdent d’une facteur 5-10 les moyens financiers disponibles. L’entretien et le développement de l’infrastructure ferroviaire le montre très clairement (voir en particulier le projet de financement et d’aménagement de l’infrastructure ferroviaire, FAIF).

En développant un plan de mobilité d’entreprise, les entités privées et parapubliques parviennent souvent à réduire de 50 à 60% le trafic individuel motorisé qu’elles génèrent. Et cela avec un rapport coûts/efficacité bien supérieur aux investissements d’infrastructure. C’est ainsi que l’EPFL est parvenue, malgré l’accroissement rapide de ses étudiants et de son personnel, à réduire la part modale de la voiture et même à diminuer en chiffre absolu le nombre de déplacements individuels motorisés (voir http://actu.epfl.ch/news/forum-eclairages-sur-la-gestion-de-la-mobilite-p-4/). Bravo!

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