Une décision mûrement réfléchie

François Marthaler 09.12.2010

(source: Groupe parlementaire informatique durable, http://www.digitale-nachhaltigkeit.ch)

Après mûre réflexion, je renonce à briguer un 3e mandat

En juin 2012, j’aurai 8,5 ans au compteur en tant que Conseiller d’Etat et presque 15 ans en politique. Or, je n’ai jamais fait le même métier durant plus de 12 ans (La Bonne Combine de 1981 à 1992, BIRD de 1993 à 2003). En vérité, mon choix est fait depuis longtemps et, sans les appels du pied des Verts et des socialistes, j’aurais annoncé mon retrait en juin 2011. A 52 ans, je souhaite relever un nouveau défi sur les 10-15 ans qui viennent. Je suis persuadé que les Verts montreront qu’ils sont en mesure, sans moi, de conserver leur siège et même, je l’espère, avec leurs alliés naturels, de renverser la majorité au Conseil d’Etat. La désignation en Assemblée générale des Verts, jeudi 29 septembre 2011, de Béatrice Métraux pour la course à l’élection complémentaire au Conseil d’Etat confirme cette capacité et cette ambition.

Ce défi s’est avéré passionnant

En élisant un écologiste doté d’une formation en économie pour succéder à un Vert, les électeurs ont indiqué leur souhait d’un développement plus durable (efficacité économique, protection de l’environnement et cohésion sociale). Philippe Biéler m’avait conseillé de dresser une liste d’objectifs AVANT d’entrer en fonction et d’être happé par le flot des affaires courantes. Je lui suis reconnaissant pour ce précieux conseil et je constate avec satisfaction que la presque totalité des objectifs en question ont été atteints ou sont en passe de l’être.

La concrétisation des principes du développement durable au centre de mes préoccupations

Le développement durable se trouve aujourd’hui au coeur de l’action gouvernementale. L’Agenda 21 figure au centre du programme de législature 2007-2012: finances publiques saines (pilier économique), énergie “ climat “ biodiversité (pilier environnemental), intégration sociale et professionnelle (pilier social). Dès mon arrivée, cette approche transversale s’est imposée avec la création de l’Unité de développement durable (UDD): 0,5 ETP (équivalents temps-plein) au DSE en 2003, 3,5 ETP en 2005…
Aujourd’hui, les services du DINF sont tous dotés d’une stratégie à l’horizon 2020 “ 2025 (la vision à long terme est la marque de fabrique des Verts), validée par le Conseil d’Etat:

  • Service de la mobilité (2006): desserte Grandes Lignes (Romandie 2013, Léman 2030), RER (inauguration Prilly-Malley le 29.06.12), chemins de fer privés (investissement CHF 80 mios par an), transports publics urbains (en particulier les axes forts du PALM), stratégie pour la promotion du vélo, …
  • Office d’information sur le territoire (2008): finalisation du cadastre, plus de 100 couches SIG, cadastre géologique vaudois, …
  • Direction des systèmes d’information (2008): plan stratégique des systèmes d’information, 1er règlement de l’informatique cantonale, doublement des investissements, ambitieux programme de cyberadministration, …
  • Service immeubles, patrimoine et logistique (2010): programme d’investissement de CHF 350 mios dans des immeubles en propriété, CHF 80 mios pour l’assainissement énergétique des b timents publics, « Fil rouge » pour la construction durable et exemplarité (recours systématique aux outils Albatros, Tener, Sméo), …
  • Service des routes (2010): triplement des moyens budgétaires pour assurer l’entretien à long terme d’un patrimoine d’une valeur de CHF 4,5 mias, priorité donnée à la sécurité de tous les usagers (stratégie multimodale), au recyclage (publication en 2011 d’un guide de la série “Jalons”) et à la qualité (concours pour les ouvrages d’art).
  • Marchés publics: avantage donné aux entreprises engagées sur la voie du développement durable (certification EcoEntreprise), présidence de Simap.ch qui centralise la totalité des marchés publics de la Confédération, des cantons et des villes.

L’organisation et la gestion du département réformées en profondeur

Persuadé que les administrations publiques peuvent et doivent se réformer pour devenir plus efficaces (contrairement au dogme qui réserve cette capacité aux seules entreprises privées…), j’ai conduit une série de mutations que je crois bénéfiques:

  • Réorganisation du service des routes autour des centres d’entretien des routes nationales, modernisation de l’outil de travail, augmentation de la productivité (programme SR05).
  • Renforcement de la planification de la mobilité multimodale au Service de la mobilité (SM).
  • Intégration des améliorations foncières (SAF) dans le nouveau Service du développement territorial (SDT).
  • Fusion des gérances et de la logisitique (SIL) avec les b timents, les monuments et l’archéologie (SBMA) au sein du Service immeubles, patrimoine et logistique (SIPAL).
  • Regroupement des huit unités informatiques départementales (UID) au sein de la Direction des systèmes d’information (DSI), intégration de l’exploitation (Bedag = CHF 5 mios d’économies par an), regroupement « physique » de la DSI à Longemalle Parc (ancienne friche industrielle de Malley) et construction d’un green data center.
  • Rattachement de l’Office d’information sur le territoire (OIT) au Secrétariat général du DINF afin qu’il puisse se concentrer sur ces missions opérationnelles.
  • Gestion des ressources humaines: 3e enquête de satisfaction en cours (amélioration continue).
  • Suivi financier et technique des grands projets d’investissement: métro m2, route transchablaisienne H144, gestion du portefeuille des projets informatiques (plusieurs centaines chaque année!), …

Une relation de confiance avec les cadres et les collaborateurs du DINF…

Au départ, j’ai parfois eu l’impression d’être un extra-terrestre aux yeux des cadres du DINF, en raison de mon style de conduite (besoin de fonctionner en équipe) et de mes exigences (environnement, cohérence, long terme)… Avec le temps, je crois avoir tissé une relation de confiance avec des gens qui sont souvent les meilleurs dans leur domaine et qui ont un sens profond de l’intérêt public. Ce dévouement vaut pour l’écrasante majorité des plus de 1’000 collaboratrices et collaborateurs du DINF. Les Vaudoises et les Vaudois peuvent en être fiers et je leur adresse toute ma reconnaissance!

Le job ne s’achèvera que dans 9 mois…

Il me reste une foule de défis à relever jusqu’au 30.06.12 et je n’ai pas l’intention de terminer la législature « en roue libre »… Je n’en retiendrai que les principaux à mes yeux:

  • DSI: lancement du programme de cyberadministration et mutualisation des solutions open source avec d’autres collectivités publiques.
  • SR: confirmation des projets OFROU sur le réseau des routes nationales (nouvelles jonctions).
  • SM: confirmation du calendrier « Léman 2030 » (y compris financement durable de l’infrastructure ferroviaire en tant que président de la Conférence des directeurs cantonaux des transports publics), mandat de planification du RER vaudois (mise en service de la gare de Malley le 29.06.12), cadence 1/4 d’heure du LEB, CGN, mise en oeuvre de la stratégie vélo, …
  • SIPAL: nomination de l’architecte cantonal, acquisitions d’immeubles conformément à la stratégie du Conseil d’Etat, construction du nouveau parlement, rénovation du Ch teau Saint-Maire, entretien de la Cathédrale, MCBA, directives concernant les installations solaires dans les sites historiques, plate-forme collaborative du patrimoine b ti, …
  • SG: mutualisation avec d’autres cantons de la plate-forme open source CAMAC pour la gestion des permis de construire (déjà VD, NE, TI, et UR)

Quel avenir?

Dès juillet 2012, je me donnerai uelques semaines pour me retrouver avec ma femme… et réfléchir à la suite. Bien qu’elles ne soient guère précises, j’ai de très nombreuses idées, toujours en lien avec le développement durable: aide au développement, micro-crédit, logiciels libres, clean tech, etc.

Mais, pour l’heure, ma seule préoccupation concerne l’achèvement d’une multitude de projets, petits et grands, pour assumer pleinement et jusqu’au bout le mandat électif qui m’a été confié.

10 réflexions au sujet de « Une décision mûrement réfléchie »

  1. Bonjour,

    Vous pouvez, certes, vous targuer d’un bilan relativement bon. Mais, en dehors d’une énumération mécanique des réalisations réussies à  mettre à  votre actif, une autocritique de ce que vous avez “raté” ou de ce que vous auriez pu mieux faire aurait été intéressante.

  2. Bonjour,

    En conférence de presse, vendredi, j’ai reconnu ne pas avoir pu faire avancer la réforme fiscale écologique telle que proposée dans un postulat de 1998. Je déplorais aussi que le LEB ne circule pas encore au quart d’heure. Mais il me reste 9 mois exactement pour achever une kyrielle de projets. Ce n’est qu’alors que je devrai tirer un bilan (autocritique) de mon action au Conseil d’Etat.

  3. Tchô François!
    C’a m’a fichu un coup de blues ta décision. Mais bon, je te comprends. Après deux législatures de ce job usant, tes neuf tours de roues en direction du développement durable au Grand con + le dixième qui fut ton élection au Conseil d’Etat, je sais qu’il te reste assez de souffle et que tu ne termineras pas ton parcours politique en roue libre. Tout bon pour toi!

  4. Chère Anne-Marie, le message de mon ancienne collègue libérale à  la commission des finances me va droit au coeur! La politique a ceci de passionnant qu’on y confronte ses convictions avec celles de personnalités de tout bord, au delà  des clivages partisans. Tout de bon à  toi!

  5. Monsieur,

    Bien qu’ayant voté pour vous à  2 reprises, en 2003 et 2007, ce n’est pas pour vous tirer mon chapeau que je vous adresse ce commentaire.
    Je ne doute pas que vous ayez oeuvré au mieux de vos possibilités durant vos 2 mandats, mais ai été choqué par votre apparition à  la TSR pour annoncer les travaux pharaoniques sur la gare de Lausanne.
    Cela fait justement depuis 2003 que la presse romande s’est employée à  formater l’opinion publique à  l’inéluctabilité de l’augmentation de population sur la région lémanique, et depuis 2007 environ, que les grands moyens ont commencé a être mis en oeuvre pour la densification (pourquoi pas “concentration” pendant qu’on y est ?) des villes de l’arc lémanique.
    Vous prétendez doubler le nombre du trafic de voyageur sur l’axe Genève-Lausanne, ce dans le simple but de booster une économie devenue complètement absurde et délirante. Vous empruntez ainsi les voies des promoteurs d’une augmentation massive de population, non seulement dans les villes, mais entre celles-ci, réduisant bientôt la Suisse à  une grande cité exsangue.
    Je dois avouer que pour un écolo, c’est pas mal comme programme …
    Mais bien sûr vous vous retirez à  temps, et n’aurez pas à  répondre des dégats irréversibles causés aux citoyens de ce pays par cette folie de croissance. D’ailleurs, vous avez doublement raison de vous retirer, car je n’aurais pas revoté une troisième fois pour vous, de même qu’il m’est impossble de revoter pour vos camarades de parti, lesquels ont massivement trahi les engagements qu’ils avaient pris au départ.
    Comment peut-on vouloir faire de l’écologie en servant de paravent et de bonne conscience à  ceux qui densifient et bétonnent à  tout va ? C’est là  une épineuse question à  laquelle aucun(e) de vos collègues contactés jusqu’à  présent n’a daigné répondre !
    Avec mes meilleurs voeux d’avenir radieux,
    Michel Curchod

  6. Bonjour et merci pour la franchise du propos. L’idée de “construire la ville en ville” n’est pas tant celle du bétonage à  outrance ou du développement sans limite que celle de limiter l’étalement urbain. Depuis 20 ans, trois nouveaux habitants sur quatre (qu’ils soient souhaités ou non) s’installent hors des centres en accélérant le mitage du territoire et en générant un flux de trafic en croissance exponentielle. D’un point de vue vert, la densification du tissu déjà  urbanisé se défend pleinement à  proximité des infrastructures de transports publics et elle est conforme à  l’esprit de l’initiative dite “pour le paysage” (voir http://www.initiative-pour-le-paysage.ch/).

    Je concède volontiers que le concept de “densification” passe mal, à  gauche comme à  droite. Mais il convient de relativiser les choses. Et, à  titre d’exemple, j’aime bien citer le cas du quartier sous-gare à  Lausanne qui présente une densité pratiquement deux fois plus forte que ce que l’on vise à  l’échelle du programme d’agglomération Lausanne-Morges. Pourtant, ce quartier, avec ses parcs et ses avenues arborisées, ses cours intérieures ses bistrots, passe pour l’un des plus agréables à  vivre. Je le sais pour y avoir habité, la vie de quartier y est particulièrement animée et les habitants en sont fiers.

    Couplée à  la question des limites physiques du développement économique, celle de la croissance démographique va se poser avec toujours plus d’acuité. Mais, comme toutes les questions en lien avec le développement durable et les perspectives à  long terme, elle ne peut guère se résoudre à  l’échelle locale et elle pose des questions éthiques et philosophiques extraordinairement délicates. Si le sujet vous intéresse, vous devriez vous plonger dans la discussion des thèses malthusiennes (voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Malthusianisme).

  7. Bonsoir et merci d’avoir répondu à  mon commentaire du 19 ct. le jour même.

    J’ai suivi votre proposition et ais fait un tour par Malthus, que je connaissais déjà  a demeurant. C’est terrible à  dire, mais il reste d’actualité, 1 siècle et demi après … Pourquoi d’ailleurs n’ajouterais-ton pas Jacquard (lequel est très impafaitement commenté sur les sites afférents à  Malthus …), voire le club de Rome ? Disaient tous la même chose, non ?

    Ceci dit, est-ce que l’on doit tjrs se renvoyer la balle sur des théoriciens, alors que la vérité se trouve dans la simple appréciation de notre quotidien ? …

    Et ce que nous voyons aujourd’hui, l’augmentation de populations attirées par de faux eldorados, de toute une galaxie de personnalités peu rercommandables s’emparant de notre pays, ne nous engagerait-il pas à  prendre des mesures, contestables dans l’idéal, mais oh combien salutaires dans la pérennité ?

    Oui, oui, j’ai voté UDC par dépit, mais j’aimerais tellement redonner mes
    voix à  des personnalités intègres, claires et défendant des valeurs immuables.

    Quant aux initiatives pour le paysage, j’ai été un des premiers à  les soutenir, y-compris et surtout celle du renégat Weber, qui restera toujours une manière d’idéal, à  statufier d’urgence sur toutes nos places publiques.

    Et pour finir avec le quatier sous-gare, dans lequel j’ai aussi eu le privilège de vivre, parfaitement d’accord avec vous, c’était bien. Pensez-vous sérieusement que nos anciens voisins voient d’un bon oeil la disparition d’une partie de celui-ci au profit d’un accroissement du trafic voyageurs des CFF ? Mais peut-être réagiront-ils … je me souviens n’avoir pas eu trop de peine, il y a plus de vingt ans, à  mobiliser les habitant de 3 immeubles pour sauver les jardins qui devaient faire place à  des places de parking, avec succès d’ailleurs, les jardins sont encore là .

    Tout cela pour dire que vous feriez une très, très belle sortie, en ébrechant un tout petit peu le rouleau compresseur : je vous en crois capable, et saurais ainsi pour qui et pourquoi j’avais voté en 2003 et 2007.

    Avec mes meilleures salutations (un peu tardives, j’étais occupé à  Berne ces derniers jours).

    Michel Curchod

  8. La population mondiale vient de passer le cap des 7 milliards d’habitants, apprenait-on cette semaine. Probablement trop, dans la mesure où sa consommation globale de ressources excède ce que la Terre peut lui offrir chaque année sans entamer le capital en ressources naturelles. Mais si c’est trop, qui est de trop? Devrais-je disparaître de la surface du globe? Pour être franc, je n’y tiens pas vraiment. Je me suis contenté de limiter ma descendance à  deux enfants. Lorsqu’elle devient individuelle et non plus théorique, la question de la maîtrise démographique s’avère rapidement inextricable…

    Bien sûr que, pour le quartier sous-gare, le Canton et la Ville vont tout faire pour minimiser les impacts sur le tissu b ti et la qualité de vie de ce morceau de ville. Le bilan global devra impérativement être profitable pour le développement durable du canton et de l’agglomération. Il ne s’agit certainement pas de sacrifier tout un quartier sur l’autel du seul développement économique. Bravo pour le sauvetage de ces jardins!

    Meilleures salutations.

  9. “Mais si c’est trop, qui est de trop? Devrais-je disparaître de la surface du globe? Pour être franc, je n’y tiens pas vraiment. Je me suis contenté de limiter ma descendance à deux enfants.”

    Bonjour Monsieur Marthaler,
    suite à votre réponse recopiée ci-dessus, je suis toujours surpris de voir à quel point la grande majorité des gens y compris d’éminents spécialistes de la politique écologique n’arrivent pas ou ne veulent pas embrasser les questions de surpopulation avec une logique ou un courage suffisant, je me permet donc de citer une fois de plus (et anonymement vu avec quelle facilité on glisse d’une logique contraceptive vers une logique qui fait disparaître les gens pour reprendre votre terme, mais ne vous méprenez pas, parmi les politiciens écologistes Lausannois pour qui j’ai voté, vous étiez mon préféré et si je saute sur l’occasion de traiter ce sujet, c’est juste parce que cette petite phrase a servi de déclencheur) un certains nombre de faits et solutions qui permettraient à l’humanité de s’en sortir :

    (1) Quand on parle de régler les problèmes de surpopulation, dans la majorité des cas on pense à la maîtrise de la fécondité et non à une absurde histoire de faire disparaître des gens.
    (2) La maîtrise de la fécondité en terme d’investissement pour la paix est bien plus efficace, bien moins chers et bien plus écologique que les achats d’armements souvent effectué pour maintenir la paix. Le comble c’est que les achats d’armes faites pour tuer des gens choquent en général moins que la promotion de moyens pacifiques pour les empêcher de naître! Et pour les moins informés ou les plus portés sur le langage réflexe de s’embarquer avec des comparaisons sur l’eugénisme hitlérien, alors qu’il n’y a AUCUN RAPPORT entre une tentative hégémoniste dictaroriale criminelle et une planification pour apporter un maximum de liberté vers la contraception volontaire et optimum.
    (3) Non il ne s’agit pas de forcer les gens à faire moins d’enfants, mais de les inciter de manière constructive et positive en mettant notamment en avant les nombreux avantage de la non ou de la faible descendance numériquement parlant.
    (4) Oui c’est possible car dans les faits il est quasi certain que la majorité des naissances planétaires ne sont pas planifiées de manière volontaire par les deux partenaires, même en Suisse (*a), il suffirait donc de donner à ces dernier plus de liberté au niveau de leur contraception, notamment en fournissant des informations correctes sur les les sujets délicats.
    (5) Oui il est utile en Suisse d’en parler, même si la natalité suisse est juste assez élevée pour maintenir la population autochtone, Qui vous dit qu’on a besoin de la maintenir ? L’air n’était-il pas plus respirable il y a seulement 40 ans quand nous étions que 3 millions de moins en Suisse ?
    (6) Oui la Suisse peut faire une différence dans le monde, comme elle l’a fait auparavant (médiation, inventions etc.) avec de bonnes idées et de bons exemples! La dernière ligne droite pour signer l’initiative d’EcoPop.ch.

    (——-> ) http://www.ecopop.ch … vite, plus beaucoup de temps jusqu’en en octobre.

    (*a) Même en Suisse de nombreuses informations relatives à la contraception sont ignorées, par exemple :
    – Le Latex casse en présence de pommades médicales ou pour les mains.
    – Je n’ai jamais entendu parler d’un médecin prescrivant une crème vaginale et indiquant en même temps que sa composition attaque le latex.
    – Qui en se passant de la crème sur les mains avant un rancard pour éliminer une éventuelle rugosité s’est posé la question de savoir si les restes de cette crème pouvait attaquer le latex d’un préservatif?
    – Combien de personnes savent que les préservatifs synthétiques résistent en général au pommades corporelles (compter quelques francs pour faire un test maison).
    – Quels efforts ont été fait pour dissuader les gens d’entreprendre des plans scabreux, c’est à dire plus ou moins sous l’effet de différentes substances hallucinogènes diminuant les capacités de réflexion et de perception (un comble quand on cherche justement à percevoir) qui sont salutaires pour mener à bien une contraception correcte ? D’ailleurs on peut se demander combien d’enfants sont conçu sous influence éthylique, avec toutes les conséquences que cela peut avoir lors des premières divisions cellulaires.
    – Jamais vu de tests de solidité des préservatifs incluant les modèles synthétiques mettant aussi en évidence leur capacités très différentes.
    – Pourquoi ne se vend-il pas des emballages de préservatifs pour aveugles avec un dessus et un dessous clairement indiqué alors que tout le monde sait que l’amour rend aveugle! (*1) Dans quel monde vit on c’est TOTALEMENT ABSURDE!
    – Mais non les emballages de préservatifs sont très symétriques, aucune indication de dessus et dessous, on doit le regarder avec une loupe pour savoir comment le dérouler sur l’objet qui se dégonfle le plus vite du monde (*2), et cerise sur le mille feuilles, comme ci ça ne suffisait pas les dit emballage sont souvent aluminisé, ce qui les rend tranchant et capable de couper le latex! Doit on mettre cela sur le compte de l’obsolescence programmée automatisée où produits à moitié défaillant mais passant les tests de qualité standards sont préférés parce que le consommateur doit racheter plus souvent ce qui casse?

    (*1) littéralement quand on est pressé parce que Popol pourrait se dégonfler, que c’est mal éclairé et que le vis à vis est éblouissant!
    (*2) De plus en plus, merci au sites X, qui impliquent que les stimulation naturelles d’un beau visage du sex opposé et de sa poitrine ne sont parfois pas suffisantes.

  10. Evidemment, vous avez entièrement raison. C’est à la racine qu’il faut prendre le problème et offrir les moyens à tous nos congénères de maîtriser leur fécondité. Education, moyens contraceptifs, sans oublier tous les petits trucs que vous mentionnez et auxquels je n’avais même jamais pensé!
    Je note cependant que, dans bien des cultures, le fait d’avoir une descendance nombreuse passe pour une assurance en prévision des vieux jours, voire comme une source de revenu (travail des enfants, aides publiques). La question n’est donc pas triviale.
    Mais la tendance est bien là et les démographes tablent sur une stabilisation de la population mondiale aux environs de 2050 en tenant compte de ces évolutions de comportement et du temps qu’il faut pour que les politiques de prévention s’avère effectivement efficaces…

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