Je l’avais proposé pour mieux gérer le trafic d’agglomération. L’Office fédéral des routes (OFROU) l’a fait pour décongestionner le trafic sur le réseau autoroutier. Grâce aux traces (anonymisées) laissées par les téléphones portables, il est aujourd’hui possible de mesurer la densité et la vitesse des véhicules sur le réseau routier, afin d’indiquer aux conducteurs les itinéraires alternatifs moins chargés.Ce faisant, l’OFROU risque bien de reporter une partie du trafic des autoroutes sur les routes cantonales. Pas sûr que cela plaise aux cantons ni que cela règle le problème global…
Ma proposition était basée sur un partenariat gagnant-gagnant avec les transporteurs (ASTAG) et l’utilisation des traces laissées par les GPS dont sont équipés la plupart des camions, les vitesses mesurées donnant une bonne indication sur la formation de bouchons. Pas besoin, dans ce cas, de trouver le moyen (lequel?) pour distinguer les portables se déplaçant sur la route ou sur le rail, qui se trouve parfois juste à côté. Les informations ainsi collectées auraient pu servir aux professionnels de la route d’adapter itinéraires et horaires et aux gestionnaires des carrefours à feux de guider et optimiser le trafic dans et aux abords de l’agglomération. Le but étant de rationaliser les transports de marchandises et donc de réduire leur impact sur l’environnement.
Voir l’article sur ICT journal du 15 juillet 2013.