L’exigence open source est incontournable pour le e-voting


(Source: http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/forum/5072091-forum-du-24-07-2013.html)

La récente mise en évidence par un hackeur d’une faille sécuritaire dans le système de vote électronique genevois permettant de modifier les votes exprimés à l’insu des électeurs a fait grand bruit! Les Verts genevois demandent un moratoire. Quant à moi, lorsque j’étais en charge de l’informatique cantonale vaudoise, j’ai toujours exigé que la solution éventuellement introduite soit ouverte et auditable, afin que les brèches soient plus vite et efficacement refermées…

La mise en ligne sous forme de vidéo de l’interview dans l’émission Forum de la RTS du 24.07.2013 m’a aussi permis de découvrir le logiciel libre de montage vidéo OpenShot et d’apprendre à mixer bande son, images et textes. Le résultat n’est pas très pro, j’en conviens, Mais cela montre ce qu’un novice parvient à réaliser en moins d’une heure, grâce à un logiciel open source. A noter qu’il est pour l’heure impossible de faire cela sur YouTube…

5 réflexions au sujet de « L’exigence open source est incontournable pour le e-voting »

  1. J’avais essayé d’imposer l’open source pour l’e-voting lors du débat au Grand conseil. Sans succès.

  2. Il est important de signaler que l’expert en sécurité a fait une simulation du système de vote genevois sur ses propres ordinateurs.
    Demander un moratoire est exagéré dans ce cas.
    Il est important de tester le système en ouvrant le code source.
    Le citoyen a voté et exigé le vote électronique.
    Il doit donc être réalisé.
    Le parti pirate genevois a eu droit d’en faire une expertise, mais dans des conditions trop strict.
    Le citoyen suisse doit être sur que le système n’est pas manipulable et qu’il est surtout démocratique.
    J’ai été très surpris de découvrir des applets JAVA, connaissant les problèmes de sécurité liés. Le vote électronique genevois est trop opaque.
    Le changement de vote pose un gros problème.

  3. Ping : Bravo, Pierre Maudet! - François Marthaler

  4. C’est la totalité des logiciels “financés” par des fonds publics qui devraient être non seulement “open source” mais “libre” ou avec des licences d’utilisation qui permettraient à tous les cantons et communes de réutiliser systématiquement les logiciels réalisés par un autre canton, ou une autre commune, quitte à en redistribuer les coûts de développement initiaux. La transparence doit être une règle, non seulement dans le contenu des programmes logiciels, mais aussi dans leurs financements… Vivement que 50% des Suisses comprennent l’intérêt des copyleft, creative commons et autres !
    PS: Je vais organiser un “meetup” sur le crowdfunding et les Creative commons, seconde moitié de Juin, si tout va bien. A suivre sur http://www.tech4good.ch

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