Avec le TSOL (Transport du Sud-Ouest Lausannois, rebaptisé m1), l’arrivée du LEB au Flon et le métro m2, plus d’un milliard de francs auront été investis dans les transports publics de l’agglomération lausannoise. A fin 2008, dès la mise en service du m2 et du nouveau réseau des tl, la qualité du réseau de transports publics sera dans l’ensemble considérablement améliorée. Reste maintenant à rendre l’agglomération plus accessible par les transports publics depuis les quatre coins du canton.

C’est ce qui va se passer avec la mise en service – en principe avec le nouvel horaire de décembre 2010 – d’un véritable réseau RER. Il faut pour cela disposer de matériel roulant plus rapide (accélération, freinage, portes plus larges) afin d’éviter que les trains CFF Grandes Lignes ne rattrapent trop vite les trains régionaux. Dans un premier temps (décembre 2010), il devrait notamment être possible d’offrir une cadence au quart d’heure dans les deux sens entre Cully et Cossonay par recouvrement de deux lignes (Yverdon-Cully et Cossonay-Villeneuve). C’est sur ce tronçon que devrait trouver place une nouvelle gare dans la plaine de Malley, vaste friche industrielle dont le développement est l’une des grandes priorités du projet d’agglomération Lausanne-Morges. Ce projet bénéficie du soutien des Chambres fédérales depuis le vote sur le fameux fonds d’infrastructure au titre des projets urgents pour les agglomérations (cofinancement fédéral à hauteur de 50%).

Par le passé, on avait un peu tendance à se poser la question de l’accessibilité par les transports publics une fois les constructions réalisées. Dans le cas présent, planificateurs et investisseurs vont concevoir leurs projets en fonction d’une desserte extraordinaire en transports publics (RER, m1, tl7). Je forme le voeu que ce nouveau quartier soit essentiellement orienté vers les mobilités douces et prenne la forme d’un véritable éco-quartier.

Tous les projets concernant les transports publics vaudois à l’horizon 2020 sont exposés dans un document de synthèse récemment adopté par le Conseil d’Etat vaudois. Il s’agit-là d’un des éléments forts de l’action du département des infrastructures au cours de la législature qui s’achève.