Le service des routes réduit ses émissions de CO2 de 35%

VW Transporter T5

Le Service des routes du canton de Vaud s’est réorganisé en fonction de la reprise des routes nationales par la Confédération, en vigueur depuis le 1er janvier 2008. Les prestations d’exploitation des routes cantonales et des routes nationales (mandat de prestation de l’OFROU) se déploient autour de l’un des quatre centres régionaux. Une analyse détaillée des déplacements des équipes de cantonniers a montré qu’il était possible de réduire de 35% les émissions de CO2 en mettant à disposition de chaque région des véhicules appropriés plutôt que de continuer à indemniser les collaborateurs pour l’usage de leur véhicule privé. L’appel d’offres lancé fin 2007 portait sur 37 nouveaux véhicules – principalement des camionettes – respectant les normes EURO4 pour ce qui concerne les émissions polluantes (voir le communiqué de presse du Conseil d’Etat du 8 janvier 2008). Il en résulte une réduction largement supérieure à 35% des impacts environnementaux de ce qui constitue l’activité principale du service des routes.

Pour l’essentiel, il s’agit d’utilitaires Volkswagen Transporter T5 à moteurs diesel et équipés de filtres à particules (voir photo). L’investissement total se monte à 1,7 millions de francs. Il permet de réduire les émissions de CO2 de 165 t par an ou environ 1’700 t en dix ans, ce qui représente un investissement correspondant à 10.- francs par tonne de CO2 (compatible avec le marché des permis d’émission…).

Voilà qui montre que les objectifs d’une politique climatique responsable peuvent être atteints rapidement dans bien des domaines. Pour mémoire, le Conseil d’Etat vaudois, dans son programme de législature 2007-2012, vise une réduction de 12% des émissions de gaz à effet de serre pour l’ensemble du canton (voir Agenda 21).

Dans la foulée, le Service des routes va engager diverses actions pour consolider son objectif et améliorer encore son bilan écologique. Outre un suivi des consommations de carburant et des distances parcourues, il va offrir à l’ensemble des collaborateurs concernés des cours Eco-Drive dont l’expérience montre qu’il permettent de réduire d’environ 10% la consommation des véhicules. Ces efforts d’amélioration continue devraient conduire à l’obtention pour l’ensemble du service de la certification EcoEntreprise, déjà obtenue pour le site Riponne-Université du DINF.

Je précise encore que la démarche a été conduite avec l’appui de l’Unité de développement durable et la participation des collaborateurs pour la spécification technique des véhicules. Une vraie démarche de développement durable, dans le respect des trois piliers (environnemental, social et économique), puisqu’il devrait encore se solder à terme par des économies pour l’Etat.

Il me semble que la démarche méritait d’être saluée. C’est l’occasion aussi pour moi de féliciter celles et ceux qui s’y sont investis, démontrant que le développement durable n’est pas qu’un slogan politique à la mode.

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