Combien jetons-nous d’or à la poubelle?

(source: huffpost.com)

Voilà des mois que la question me taraude: comment récupérer l’or qui se trouve sur la puce de nos cartes de crédit, de débit, de fidélité…? En qualité de président du Festival du Film Vert, j’ai eu l’occasion de voir l’an dernier le documentaire de Daniel Schweizer, “Dirty Gold War“, qui rappelle les conditions innommables dans lesquelles ce métal rare est extrait et commercialisé. Alors, jeter une carte bancaire contenant de l’or m’est moralement interdit. Même si la quantité est infime, il m’est avis que multipliée par des milliards, cela n’est certainement pas négligeable…

J’ai bien sûr commencé par contacter ma banque de proximité, la BCV, pour savoir ce qu’elle prévoit pour ses clients. Jusqu’à il y a peu, je rapportais mes cartes périmées, coupées en deux à l’agence locale, où un employé les mettaient dans un tiroir où il y en avait d’autres, ce qui laissait à penser qu’une filière de recyclage était organisée. Malheureusement, personne ne semble au courant de ce qui en était fait, les cartes périmées ne sont plus reprises et, au siège de la banque, on me dit de voir avec la société Trueb AG. Cependant, une recherche sur le site de www.trueb.ch avec le terme “recyclage” ou “recycling” ne donne aucun résultat. De prime abord, cette société n’est pas active dans le recyclage des matières premières secondaires mais dans les solutions d’identification.

Pourtant, le Crédit Agricole prétend organiser le recyclage avec la collaboration de Umicore. Mais, sur scienceamusante.net, certains considèrent que le jeu n’en vaut pas la chandelle. D’autres constate au contraire que la teneur en or équivaut à celle des minerais. Quant à Maurice, il estime les choses comme suit: “Une puce de 1 centimètre carré couverte de 10 microns contient donc un volume de V = 100 mm2 · 0.01 mm = 1 mm3 d’or, ce qui pèse : m = V rho = 19.3 mg”. Multiplié par 10 milliards – pour fixer un ordre de grandeur à l’échelle planétaire – cela représente, si je calcule bien, 190 tonnes d’or jetées à la poubelle chaque année. À CHF 38’000.-/kg, la valeur de ce stupide gaspillage atteint un ordre de grandeur de sept milliards de francs par an. Même si chatelot16 a raison et que les chiffres de Maurice sont surévalués d’un facteur 10, on parle tout de même de 19 tonnes d’or et de 700 millions de francs par an. De quoi motiver quelques vocations, quand on sait que la récupération des bouchons de bouteille en polyéthylène (PE) permet à des bénévoles de financer des centaines de chaises roulantes pour des handicapés (voir les Bouchons d’Amour).

Dans ces conditions, j’ai du mal à comprendre pourquoi ce recyclage évident n’est pas entré dans les mœurs d’un pays où l’on récupère le moindre déchet d’aluminium depuis 40 ans!?! On trouve sur Internet des milliers de pages et de vidéos consacrées à la récupération de l’or présent sur les cartes SIM, les barrettes de mémoire, les processeurs, les ordinateurs et les smartphones. Pour avoir créé la première entreprise romandes (BIRD) habilitée par la SWICO à recycler les déchets électroniques, je sais que les quantités d’or même minimes intéressent les industriels capables de les récupérer. Malheureusement, une recherche pour “carte de crédit” sur swicorecycling.ch ne donne aucun résultat.

Alors, plutôt que de fournir une réponse que je n’ai pas, je lance la discussion sur mon blog en espérant que d’autres aient creusé le sujet et puissent fournir une réponse très concrète pour les consommateurs suisses et leurs fournisseurs de cartes électroniques…

Merci d’avance.

30 réflexions au sujet de « Combien jetons-nous d’or à la poubelle? »

  1. Merci de soulever la question. J’ai le cœur déchiré chaque fois que je jette une carte à la poubelle parce que personne ne veut la récupérer (banque, poste, magasin…). Et tous ces remboursements en magasin qu’on nous faits sur carte qu’on jette ensuite… Grrrr!

  2. Un an plus tard, les banques cantonales ne semblent pas intéressées…

    Alors, je me dis que La Poste pourrait avoir un rôle à jouer:
    – au plan logistique pour mettre en place un service de collecte et d’acheminement sûr des cartes de crédit récupérées vers une installation de récupération de l’or en Suisse;
    – en tant qu’acteur majeur du domaine, avec Postfinance.

    Je vais tenter de relancer l’idée. Après le “scandale CarPostal”, peut-être que le Géant Jaune pourrait y voir une opportunité de “redorer son blason”…

    Et je ne jette toujours pas la dizaine de cartes “dorées” qui se trouve sur mon bureau…

    • Je découpe les puces et les conserve jusqu’à un passage à la déchetterie pour produits électroniques ou auprès d’un affineur de métaux précieux : Marin, La Chaux-de-Fonds, Bienne, Delémont.
      En principe les récupérateurs font remonter ces circuits imprimés et autres connecteurs jusqu’à l’entreprise belge UMICORE, le leader, ou autres, on l’espère

  3. Bravo PaulB! Excellente idée!

    Il n’est cependant pas certain que ces petits confettis seront sélectionnés et mis avec les barrettes de RAM, processeurs et autres cartes électroniques riches en or. Et puis on ne récupère pas le PVC des cartes, ce qui serait possible avec des déchets très homogènes (cartes à puce uniquement).

    Pour ma part, j’attends une réponse d’Urs Schwaller sur un possible engagement de La Poste sur ce sujet…

    Cordialement.

  4. Maurice parle d’une teneur en or des puces de 1%, chatelot16 de 1 pour 1000. Or certains minerais d’or ne contiennent que 1 ou 2 grammes par tonne, soit 1 ou 2 ppm. Les puces contiendrait donc environ 1000 fois plus d’or que le minerai!

  5. Je viens de relancer Urs Schwaller, Président de La Poste suisse, qui ne m’a toujours pas répondu 6 mois après.

    Au préalable, j’avais attendu durant un an que la BCV manifeste son intérêt. Sans suite.

    Peut-être faut-il que j’envisage de lancer une pétition à ce sujet. Ce que je n’ai jamais fait jusqu’ici…

  6. J’ai eu raison d’attendre, puisque le président de La Poste, Urs Schwaller, m’a mis en relation avec un membre de la direction de Postfinance.
    Au téléphone, ce dernier m’a décrit la situation qui prévaut chez Postfinance. Lorsqu’elles sont rapportées au guichet, les Postcard sont prise en charge par un partenaire privé qui s’occupe de les amener en toute sécurité (protection des données) vers une usine d’incinération où elles sont “valorisées thermiquement”. Interrogé par La Poste, ce partenaire spécialisé dans la gestion des déchets a affirmé que la récupération de l’or serait impossible ou trop onéreuse. A l’appui de ces dires, il m’a transmis le lien vers une émission de la radio suisse alémanique du 1er mars 2013: https://www.srf.ch/sendungen/kassensturz-espresso/services/interaktiv/aha/recycling-von-kreditkarten-ist-unsinn.
    Fondé sur l’avis de Rainer Bunge, spécialiste du recyclage, la journaliste de Kassensturz (équivalent de A Bon Entendeur) conclut que le recyclage des cartes de crédit n’a pas de sens, tout en considérant que, toutes sources confondues, on jette 250 kilos d’or pur dans nos usines d’incinération chaque année, soit une valeur de quelque 10 millions de francs.
    Plus de deux ans après la publication de ce billet de blog, il faut que j’actualise mes informations. Mais je reste convaincu que la chose est techniquement possible (au moins pour l’or) et économiquement défendable. Je suis absolument persuadé que, le cas échéant, les consommateurs seraient disposés à payer les quelques centimes par carte pour que l’on puisse récupérer l’or, tout en assurant une destruction plus sûre que de jeter la carte (coupée en 2!) dans un sac poubelle… Comme il n’est guère envisageable de facturer un tel service, les établissements bancaires pourraient mettre en place un nudge (incitation douce) en permettant aux clients qui le souhaitent de payer 49.95 francs au lieu de 50.- leur carte de crédit qu’ils élimineraient alors par eux-mêmes. Ou, plus simple encore, une case à cocher lors du renouvellement de la carte pour indiquer qu’ils préfèrent jeter leur carte à la poubelle plutôt que de la faire recycler.

  7. Il semble que, de son côté, le Crédit Agricole n’a pas arrêté la collecte et le recyclage des cartes bancaires, si j’en juge par le rapport financier 2017 de l’agence Centre Loire (p. 32):
    […] La Caisse régionale incite ses clients à rendre leurs anciennes cartes bancaires. Un système de récupération est présent dans toutes les agences de proximité. Au niveau du recyclage, 87 115 cartes périmées ont été recyclées soit 453 kg (573 kg en 2016 pour 110 192 cartes). Seules les cartes n’acceptant pas le sans contact sont renouvelées en PLA. Cette année ce sont 207 159 cartes commandées contre 166 121 en 2016 dont 170 995 avec le sans contact (contre 39 705 en 2016) soit 36 164 cartes fabriquées en PLA. (17,5%)

    • Contente d’apprendre que le recyclage existe ! Chaque fois que j’ai voulu rapporter ma carte bancaire à la caisse d’épargne, ils m’ont dit qu’ils les découpaient et les jetaient. Du coup, je stocke les cartes bleues depuis 30 ans. Ça fait un joli petit tas. Je vais donc contacter le crédit agricole.
      Je me posais la question pour les cartes Sim. Que je commence aussi à empiler. Je vais continuer à me renseigner.

      • Pour les cartes SIM, la teneur en or par tonne de déchet est évidemment nettement supérieure. Et, à ma connaissance, elles suivent le chemin de l’usine d’incinération (en France, c’est parfois encore la décharge).
        Vous avez bien raison de les conserver et je suis persuadé qu’il existera bientôt une solution de recyclage pour les produits comportant un peu d’or…
        Cordialement.

  8. Je suis tombé sur un article de consoglobe.com consacré au sujet et daté du 15.11.2018 où l’on peut lire ceci:
    En 2013, le Crédit Agricole, a mis en circulation des cartes en PLA Acide PolyLactique – à base d’amidon de maïs non OGM, dégradable et compostable. La banque a d’autre part mis en place un système de collecte des anciennes cartes pour récupérer (à perte) les métaux contenus dans les puces.
    Ceci tendrait à confirmer que le Crédit Agricole est toujours le seul en France à organiser le recyclage des cartes bancaires et que l’opération non-rentable est un service offert à leurs clients. Comme why! open computing SA a un compte commercial auprès de cette banque, je vais tenter de me renseigner…

  9. J’ai encore retrouvé un article publié le 20 juin 2013 sur http://www.novethic.fr au sujet de la collecte mise en place par le Crédit Agricole. On y apprend que les métaux de la puce (cuivre, nickel…) pèsent à peine 5% du poids d’une carte, qui pèse elle-même 5,2 grammes. Selon les estimations d’Umicore qui assure le traitement, le recyclage pourrait couvrir ses frais à partir de 10 tonnes traitées par année, ce qui représente 2 millions de cartes. Un objectif qui est peut-être déjà atteint par le seule Crédit Agricole, sachant qu’il y a 81 millions de cartes bancaires en circulation en France et qui sont remplacées chaque 2 ans, ce qui représente un volume annuel potentiel d’environ 40 millions. En 2017, l’agence Centre Loire du Crédit Agricole en a collecté 200’000 (voir ci-dessus).

    J’ai aussi retrouvé un article dans le numéro 112 de Forum Déchets de septembre 2017 (rubrique Le saviez-vous, p. 12), relatant les résultats d’un test de recyclage: 30 g d’or extraits de 60 kg de puces (découpées dans des cartes). En admettant que la puce représente 1/20e de la carte entière, cela signifie 30 g d’or pour 1’200 kg de cartes, ou 24 g/tonne. Au cours actuel de CHF 47’000.-/kg (CHF 47.-/g), une tonne de cartes bancaires contiendrait de l’or pour une valeur de CHF 1’128.- (>CHF 1.-/kg). Il semble raisonnable de penser que le coût de traitement devrait être inférieur…

  10. Un cadre de La Poste m’a encore transmis ce lien vers une vidéo de la SRF publiée sur le site de na NZZ: https://www.nzz.ch/schweiz/aus-abfall-wird-gold-ld.1352809.

    Grâce au post-traitement de ses scories, l’usine de traitement des scories d’incinération de Hinwil (ZH) parvient notamment à récupérer 65 kg d’or et 1750 kg d’argent par année. Conclusion: même du point de vue de l’économie des ressources, il n’est pas nécessaire de mettre en place un système de collecte et de recyclage pour les cartes bancaires.

    Mais c’est oublier que toutes les scories des usines d’incinération suisses ne sont pas traitées de la même manière. D’autre part, les PVC dégage lors de sa combustion 760 g d’acide chlorhydrique par kilo, alors qu’il pourrait probablement être recyclés. Enfin, à une époque ou de plus en plus de consommateurs s’intéressent au concept zero waste, il est pour le moins étonnant qu’une entreprise publique incite ses clients à mettre à la poubelle des produits contenant de l’or.

  11. Bon, ce projet n’est pas un gros business (contrairement à l’usine de Hinwil qui récupère pour 3,4 millions de francs par an de l’or, de l’argent et de l’aluminium). En effet, si l’on parvenait en Suisse à collecter 10 millions de cartes de crédit par an (tout secteurs confondus), cela représenterait environ 50 tonnes, soit une valeur or d’environ CHF 50’000.-, selon mes calculs ci-dessus. C’est dix fois moins que ce que j’imaginais il y a une année. Cependant, 50 tonnes représentent 5 fois plus que le volume nécessaire, selon le Crédit Agricole, pour que le recyclage de l’or couvre ses coûts. Alors, pourquoi pas?…

  12. Merci pour ce blog! Ils a longtemps que je garde mes cartes périmées en espérant trouver un recyclage organisé. Heureusement que j’apprends que les usines d’incinération commencent à être équipées pour récupérer les métaux précieux.
    Le fait que le plastique soit brûlé ne me dérange pas trop, sachant que c’est du pétrole et qu’il en faut dans les déchets pour arriver à les brûler correctement. Par contre, il faut que les usines soient au top pour la filtration des fumées, si non, brûler des plastiques c’est l’horreur pour l’environnement.

  13. Salut je suis au Cameroun , je suis en possession de deux sac de 50kg de (sim , RAM, processeur, plaque téléphonique) que faire de cela???

  14. Bonjour,
    Je n’ai aucune idée de ce qui existe au Cameroun, mais je suis persuadé qu’il existe des repreneurs, quitte à ce que ce soit pour une valorisation à l’étranger.
    Cordialement.

  15. Bonjour,
    Content de voir ce topic,
    Je pense qu’il y a du monde qui est intéressé, vous pourriez en faire reparler !
    J’ai qq cartes SIM et plusieurs CB à jeter. A mon avis ça peut toucher facilement le grand public et faire bouger les banques !
    Merci pour le post en tout cas, cela m’a donné envie de regarder votre festival ! 🙂

  16. Ouf, je me sens moins seule !!
    Heureuse de réaliser que du monde se soucie des ressources et de la façon de les extraire

  17. Et voici – avec son autorisation – la réponse de Pierre Rossi:

    ” De fait, il y a possiblement bien plus d’or dans les déchet d’UIOM qu’on pourrait le penser initialement… la faute à une société de plus en plus “branchée” sur de l’électronique jetable (comme par exemple les tests cliniques). Malheureusement l’or est encore réfractaire à cette méthode de recyclage, le potentiel redox nécessaire, bien que très élevé dans nos cultures, ne suffit pas pour l’instant pour permettre sa solubilisation. Des soucis différents concernent l’arsenic et l’antimoine. Pour le reste, que penser du kilo de cobalt par tonne (recyclé à 100%) par exemple ? et l’augmentation quasi exponentiel du prix du cuivre ? avec plusieurs kilos de cuivre à la tonne de mâchefer (recyclé aussi à quasi 100%), cette forme de recyclage contribue à l’électrification de notre société.

    Cependant, une seule solution comme la nôtre ne suffira pas à un traitement et surtout un recyclage complet de nos déchets. C’est bien une “écologie” de techniques si vous me passer l’expression qu’il faudra implémenter. Cela commence par des techniques mécaniques éprouvées dérivées de l’industrie minière (l’UIOM de Genève est très avancée à ce sujet), puis une combinaison de traitements chimiques et biologiques. L’intérêt est multiple, car mis à part le recyclage d’éléments précieux, on arrête la mise en décharge, et on génère des résidus finaux neutres (quartz, verre, porcelaine) qui sont réintroduits par exemple dans une filière ciment/béton. Possiblement mieux encore, on peut rêver à ce stade, les anciennes décharges sont transformées en mines…. Et le tout est économiquement profitable.

    Voilà juste quelques éléments à brûle-pourpoint. Je me ferai un plaisir de répondre à vos questions.”

  18. M. Rossi m’a répondu dans la journée, ce dont je le remercie vivement.
    Malheureusement sa réponse n’est pas celle que j’espérais, puisque les bactéries en question sont capables de mettre en solubilisation du cobalt ou du cuivre, mais pas de l’or.
    Il n’est pas étonnant qu’il y ait plus d’or qu’on l’imagine dans les scories d’usine d’incinération. Les banques et autres compagnies proposant des cartes à puce recommandent de mettre les cartes périmées à la poubelle, ce qui me révolte. D’autant plus lorsque c’est un des cadres de Postfinance qui est allé jusqu’à justifier cette politique par écrit en m’affirmant que l’or pourra être récupéré dans les mâchefers.
    Certes, comme le pressent Pierre Rossi, les scories d’incinération et les décharges seront les mines de demain. On pourrait probablement en dire autant des cendres d’électro-filtres. Malheureusement, ces dernières sont confinées dans des blocs de béton qu’il sera très coûteux d’exploiter avec des technologies minières…
    Comme je le professe depuis des décennies – et comme le dit clairement la loi sur la protection de l’environnement (LPE) – il faudrait éviter la production de déchets, prolonger la durée d’utilisation des objets et surtout éviter de les mélanger, pour ensuite, avec des technologies de plus en plus coûteuses économiquement et écologiquement, tenter de les séparer à nouveau.
    D’où mon combat pour récupérer l’or (et peut-être le plastique) des cartes de crédit!

  19. Le quotidien 24Heures est revenu sur le sujet des métaux contenus dans nos déchets dans son édition du 07.10.2022: https://www.24heures.ch/ces-dechets-qui-valent-de-lor-107476517796.

    On y apprend que l’or contenu dans les scories de l’usine d’incinération SATOM à Monthey (VS) confiées confiées pour traitement à l’usine de Hinwil représente une valeur de quelque CHF 600’000.- par an au cours actuel de CHF 52’000.-/kg d’or pur.

    Il ne fait aucun doute que dans ces 11,5 kg d’or récupérables par année, on trouve des cartes de crédit.

    J’ose espérer que la part qui provient des déchets électroniques est en chute libre, car ils n’ont rien à faire dans les ordures ménagères, puisque leur recyclage, financé par les consommateurs via la fameuse TAR (Taxe Anticipée de Recyclage), est garanti par SENS et la SWICO en vertu de l’ordonnance fédérale sur la reprise et l’élimination des appareils électriques et électroniques (OREA).

    Je vais relancer La Poste suisse en m’adressant à Christian Levrat, successeur de mon ancien collègue Urs Schwaller à la présidence… Car je ne lâche jamais une idée quand je pense qu’elle est juste!…

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