Les Américains découvrent les vertus de la réparation

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(source: http://www.popuprepair.com/)

Lorsque je regarde la photo de Mike et Sandra devant leur magasin de réparation à Brooklyn, je fais un voyage en arrière de 34 ans et j’ai l’impression de revoir la boutique de l’atelier de réparations en tous genres de La Bonne Combine, au Chemin des Croix-Rouges à Lausanne, en 1980! Le souci de protection de l’environnement et des ressources est bien le même. La demande pour des prestations accessibles à toutes les bourses n’a pas changé. Est-ce que rien n’aurait changé en un tiers de siècle?Les méthodes n’ont guère évolué: rivet pop, point de soudure, petite pièce en bois pour remplacer une pièce en plastique cassée, recours à un composant de récupération, etc.

Ce qui a changé, c’est l’apparition des “nouvelles technologies de l’information et de la communication” (NTIC), en particulier de l’Internet….

La différence est patente sur au moins trois points:

  • les relais médiatiques (qui ont bien fonctionné lors des premières années d’existence de La Bonne Combine) ne sont plus indispensables, puisqu’on peut faire connaître une telle offre de service sur le web et au travers des réseaux sociaux;
  • grâce à Internet, trouver une pièce de rechange ou un schéma technique, ne passe plus par de nombreux appels téléphoniques, souvent infructueux;
  • les compétences, les savoir-faire et les modèles économiques se conjuguent, s’additionnent, voire se multiplient, tout en garantissant un visibilité pour des milliers ou des millions de consommateurs.

Si Internet avait existé en 1980, il ne fait pour moi aucun doute que les propositions “anti-consuméristes” se seraient popularisées beaucoup plus vite que ça n’a été le cas pour La Bonne Combine. Alors, je souhaite longue vie à popuprepair.com!

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