L’informatique durable a besoin d’un coup de pouce!

W-25EU-face_detoure

(source: http://shop.whyopencomputing.ch/fr/portables-why/8-portable-why-w253eu.html)

Autant le dire d’emblée, ceci est un appel au secours… L’aventure des ordinateurs durables why! sous GNU/Linux avait très bien commencé. Plus d’une centaine d’articles de presse, d’émissions de radio et de télévision depuis le mois d’août 2013, majoritairement dans les médias alémaniques (ce qui n’était pas gagné d’avance!). Plus de 250 ordinateurs ont été vendus depuis lors et les clients sont enthousiastes, y compris ceux qui n’avaient jamais utilisé un système d’exploitation GNU/Linux (voir les commentaires des utilisateurs). Mais voilà aujourd’hui 15 jours que plus aucune commande n’a été passée! Alors, si vous croyez au projet d’une informatique durable, n’hésitez pas à faire connaître le projet why! autour de vous!

Le dernier article de presse remonte au 10.02.14. Depuis lors, les ventes se sont effondrées… Les médias qui n’ont jamais abordé le sujet des premiers ordinateurs durables sous GNU/Linux ont été relancés, mais ils considèrent que le thème n’est plus d’actualité… Et une campagne publicitaire efficace à l’échelle nationale est tout simplement impayable!

Comme pour l’atelier de réparation La Bonne Combine que j’ai créé voici 34 ans, je compte plus que jamais sur le bouche à oreille. En premier lieu, il faudrait que celles et ceux qui ont osé s’affranchir de Windows ou de Mac OS X témoignent du fait qu’ils parviennent bel et bien à faire avec leur ordinateur sous GNU/Linux absolument tout ce dont ils ont besoin, comme c’est le cas de Laurent Tribolet, chef de la division entretien du Service des routes du canton de Vaud (lire l’interview).

Si j’en juge par l’appréciation qu’en ont fait les médias, le produit répond de toute évidence à une demande, au moment où le phénomène de l’obsolescence programmée est l’objet de reportages et d’articles de plus en plus nombreux.

Mais j’ai probablement sous-évalué la barrière que représente le passage au système d’exploitation GNU/Linux. J’ai aussi certainement surévalué l’attrait d’un ordinateur susceptible de fonctionner durant 10 ans et les économies très substantielles résultant de l’utilisation de logiciels libres et gratuits, dans un pays qui dispose d’un pouvoir d’achat parmi les plus importants au monde…

Alors je suis preneur de toute proposition permettant de transformer l’essai…

21 réflexions au sujet de « L’informatique durable a besoin d’un coup de pouce! »

  1. Hello François,

    Ton dernier paragraphe, à mon sens, indique une piste. La barrière du système Linux…
    En ce qui me concerne, je suis a priori convaincu des logiciels libres, mais je suis en train de finir d’user mon PC équipé de windows. Le jour où je devrai changer, ce qui me fera hésiter sera à coup sûr la peur de ne pas m’en sortir avec un système moins connu, pour lequel je pourrai moins compter sur des conseils autour de moi… (bien que j’aie désormais une complice rapprochée 😉 ).
    Pourquoi ne pas mettre en place un système d’aide aux nouveaux utilisateurs, quitte à ce que cela coûte quelque chose ?
    Courage ! 🙂
    Daniel

  2. Cher Daniel,

    Nous avons déployé une énergie folle pour rédiger des tutoriels et animer un forum dédié aux ordinateurs durables why! sous GNU/Linux. Tout cela en français, en allemand et en italien.

    On a aussi convaincu l’Université populaire de Lausanne de proposer un cours d’introduction à Linux, mais, après un mois, il n’y a encore aucune inscription.

    En revanche, celles et ceux qui ont osé faire le pas, s’en sortent les doigts dans le nez!

    Merci pour les encouragements… et pour les messages adressés à ton entourage…

    Cordialement.

    François

  3. Intéressant, mais il faut bien avouer que le “saut” n’est pas facile à accomplir!

    Philosophiquement, je suis complétement acquis à ce qui sous-tend l’open-source, et les questions de durabilité font partie de mon quotidien. Ajoutons à cela que je désapprouve complétement une partie de la démarche adoptée par le fabricant de ma machine (comme l’absence de rétrocompatibilité qui me contraint à mettre à jour des programmes déjà coûteux alors que je disposais d’une configuration extrêmement stable et efficace)

    Mais voilà, j’ai des habitudes de travail, et je crains de ne pas être aussi performant en quittant les outils dont je dispose actuellement. Sans compter le fait que tout mon travail est enregistré dans des formats exclusifs à certains logiciels…

    Ou comment se sentir pris en otage..

  4. Je confirme que le passage de logiciels propriétaires à des solutions open source requiert du temps. Mais il en faut aussi pour apprendre à s’y retrouver avec les nouvelles versions des logiciels propriétaires (qui n’apportent que rarement des fonctionnalités utiles). Pour illustrer le propos dans un sens favorable aux ordinateurs durables why! sous Ubuntu, on peut affirmer que passer de Windows XP à Windows 8 n’est pas moins déstabilisant que de passer à Ubuntu. Et nettement moins si l’on passe à Lubuntu, comme en témoigne ce billet de blog et les quelques copies d’écrans: http://www.omgubuntu.co.uk/2014/02/four-reasons-why-windows-xp-users-should-switch-to-lubuntu-this-april.

    Ce qui est sûr, c’est que plus on attend pour se libérer, plus cela sera long et pénible…

    Cordialement.

  5. Voilà plusieurs années que je travaille sous Linux (Ubuntu). C’est mon homme qui a insisté, je ne voulais pas changer car autant j’aime le changement dans la vie, autant à l’époque je détestais le changement en informatique (y compris les changements de Windows). Maintenant je suis complètement acquise à Ubuntu – et il ne m’a fallu que quelques jours pour m’y habituer. C’est un véritable plaisir, c’est léger, simple, pratique. Tout est gratuit, il y a plein d’applications qui peuvent être choisies dans la Logithèque Ubuntu. Si on n’a pas besoin de Photoshop de manière professionnelle, Gimp fait très bien l’affaire et est gratuit. Open Office remplace tout à fait Word, même s’il y a parfois quelques problèmes de compatibilité.
    En tous cas, que ce soit pour des raisons politiques ou pratiques, je ne reviendrais pour rien au monde à Windows. Vive Ubuntu, et bravo pour votre magnifique initiative.

  6. Merci pour ce témoignage! En fait, je n’ai jamais lu que quelqu’un soit revenu à Microsoft et aux logiciels propriétaires après avoir goûté aux logiciels libres…

    Ce qu’il faudrait, c’est comprendre les mécanismes qui conduisent un individu à oser s’aventurer dans le monde en apparence peu sûr – voire hostile – des logiciels libres! Pour l’heure, ce qui est évident pour celles et ceux qui ont fait le pas semble être un obstacle insurmontable pour les autres…

    Je pensais jusqu’ici que le critère de la liberté (et celui de la gratuité) l’emporterait. Mais ce n’est malheureusement pas aussi simple…

    Cordialement.

    François Marthaler

  7. Plutôt que de parler de passer sous Linux (qui est un conseil très obscure), il vaudrait mieux directement indiquer comment tester un linux et mettre un lien vers un article présentant 2-3 bonnes OS pour débutants.

    Le fait qu’on puisse avoir son OS sur sa clé USB est un avantage génial, qui mérite d’être plus mis en avant, surtout avec les clés modernes qui font facilement 16GB.

    • Trop compliqué de renvoyer les gens sur un lien pour tester Ubuntu. Quel utilisateur Windows va prendre la peine d’aller regarder ? Non, il faut un pc de démonstration où chaque intéressé sera pris par la main pendant 1h. La conversion de religion est à ce prix là!

  8. Avez-vous pensé à approcher les responsables des offres pour les étudiants, je pense au projet Poseidon de l’EPFL et Neptun pour l’ETHZ ?

    Si les ordinateurs Why doivent toucher le grand public, il faut qu’ils puissent être visibles. L’idéal serait de pouvoir les présenter à la FNAC ou chez Fust, mais à défaut, pourquoi ne pas tenir un stand au marché ou à la gare ?

  9. Bonjour,

    Merci pour les propositions. Nous avons, dès le départ, approché les responsables des programmes Poséidon et Neptune. En effet, à part chez why!, c’est le seul moyen, en Suisse, d’acheter un laptop sans système d’exploitation (et sans payer la “Windows Tax”). Mais les exigences sont trop élevées pour une start-up: le support des étudiants doit être garanti 24h/24 et 7j/7!

    En ce qui concerne les canaux de la grande distribution, j’ai contacté la direction de la Fédération des Coopératives Migros, qui fait depuis 50 ans du like Rivella et du like Ovomaltine. Pourquoi pas du like Microsoft? Malheureusement, ils s’y sont déjà brûlé les ailes et ne sont pas prêts à recommencer.

    On cherche toujours à convaincre STEG et ses 18 magasins spécialisés dans toute la Suisse. Mais la réflexion commerciale est toujours la même: pourquoi se priver d’une marge (même très modeste) sur des licences Microsoft, sans avoir à assumer les éventuels problèmes techniques, et passer des heures à expliquer à des clients comment utiliser et mettre à jour des milliers de logiciels libres… Toutes les réponses se trouvent sur Internet, mais les clients préfèrent se rendre au magasin pour obtenir (peut-être) du support “sous garantie”.

    Le contact direct avec les clients potentiels sur des stands est indispensable. Nous allons privilégier les manifestations qui s’adressent aux intéressés, par exemple, Fêtons Linux à Genève.

  10. Ne se baser que sur la presse pour sa communication est une grave erreur (on est toujours plus intelligent après qu’avant…) car dès que le flux d’articles s’interrompt la visibilité de la société disparait complètement. Et il est illusoire de penser que les journalistes qui en ont déjà tellement fait continueront à publier sur vous, l’attrait de la nouveauté, seule chose qui les intéresse, est passé. Si vous n’avez pas un relais de croissance à leur proposer, ils ne seront plus vos amis…

    Qu’en est-il du plan communication? Y en-a-t-il un? Aussi petite l’entreprise soit-elle il est essentielle qu’elle en établisse un pour qu’on parle d’elle. Et je ne parle pas de pages de pub dans la presse, totalement inaccessible pour une start-up, ou d’articles de journaux, mesure qui a déjà fonctionné de manière exceptionnelle grâce à la notoriété du titulaire ce dont 99% des startups ne peuvent se prévaloir, mais d’un vrai plan de communication avec des mesures diversifiées qui entretiennent la visibilité de la marque.
    Il est totalement faux de penser qu’une communication se fait via les journalistes. C’est l’erreur d’avoir passé 10 ans au Conseil d’Etat avec un…attaché de presse. La plupart sont des ex-journalistes et pensent faire de la communication en parlant à des journalistes. Certes ils en font mais il ne s’agit que d’une mesure alors que la panoplie est remplie d’autres actions possibles.

    J’ai deux conseils à vous donner :
    1.
    Je ne vois rien comme mesure concernant les réseaux sociaux! Si cela n’était pas nécessaire il y a 5 ans cela me semble aujourd’hui simplement essentiel! Il y aurait 1000 choses à faire. Badge, concours, campagnes, buzz, etc… La bonne combine a fonctionné grâce au bouche à oreille? Maintenant le bouche à oreille passe sur Facebook/Twitter/Instagram/linkedin

    2.
    Allez voir une bonne agence de communication (attention il y a de tout sur la place) qui vous fera un vrai plan de communication. Cela vous coûtera un bras, mais si la survie de votre entreprise en dépend ce sera un moindre mal que de perdre tout le corps…

    Mes propos sont peut-etre un peu durs mais ils sont directs et visent à soutenir votre alternative que j’apprécie beaucoup, tout autant que la bonne combine.
    Bon courage!

  11. Merci pour les conseils. Nous sommes déjà en train de les mettre en oeuvre!

    Le plan de communication existe et prévoit tout une palette d’actions, y compris sur les réseaux sociaux où nous sommes déjà présents (Facebook, Tweeter, LinkedIn).

    Mais, comme pour la Bonne Combine, je mise en premier lieu sur le bouche à oreille et la coopération entre consomm’acteurs!

    Cordialement.

  12. Bonjour,

    Je suis tombée sur votre blog en faisant des recherches, mon ordinateur actuel va bientôt s’éteindre (HP avec Windows) et j’aimerais anticiper le passage au logiciel libre. “why!” me semble très intéressant sur le plan économique et écologique! Par contre j’ai beaucoup de peine à trouver un fabricant parlant des conditions de production, qu’en est-il ? C’est aussi un critère important pour moi même si j’ai souvent entendu que le “fair-computer” n’existait pas et que les métaux étaient extraits dans de très mauvaises conditions…Merci d’avance pour votre réponse.

  13. Bonjour! Merci pour votre intérêt et vos encouragements. Comme 95% des laptops vendus dans le Monde, nos portables why! proviennent de l’un des 5 fabricants taïwanais, en l’occurrence Clevo. Nous n’avons pas trouvé de dénonciation de ce fabricant, contrairement à Foxconn qui fabrique les produits Apple…

    En effet, il n’existe pas encore de “fair-computer” et même les fournisseur du fameux Fairphone ne peuvent pas garantir que toutes les pièces de leur smartphone ont été produites dans des conditions éthiquement acceptables.

    En attendant que les choses évoluent sur ce plan-là, les consommateurs peuvent agir en achetant des produits durables pour freiner le taux d’exploitation des ressources. De ce point de vue, un ordinateur qui dure 10 ans au lieu de 5 permet de réduire par 2 son empreinte écologique et les impacts sociaux résultant de sa fabrication.

  14. Je découvre WHY! et je passe commande. Comment ne pas soutenir, et à priori faire confiance, à vos concept qui ressemblent étrangement aux miens?
    Le libre n’est pas toujours gratuit, qu’on se le dise. Mais il possède une philosophie extraordinaire…la notion de partage et d’amélioration des connaissances. Et oui, on peut modifier un logiciel, l’améliorer et en faire profiter tout le monde.
    Pour ceux qui hésite entre le libre et microsoft, il est plus facile de rendre un document open office lisible par windows que l’inverse.
    Profitez du passage d’un windows à l’autre pour tester un OS open source. Le temps d’adaptation reste équivalent.
    Pour info, at home je suis en open source et au bureau sous microsoft.
    Le système me paraît bien plus stable sous linux que sur windows. Mais après, je laisse à chacun le choix de son système, contrairement aux vendeurs habituels…

  15. Merci pour la commande sur la boutique en ligne française de why!

    Vous avez parfaitement raison en ce qui concerne les améliorations apportées aux logiciels libres dans le cadre de la communauté. Cette “coopétition” explique pourquoi ces logiciels sont mieux conçus, plus rapidement et à moindre coût (d’où la possibilité de les distribuer gratuitement). Mais la coopération ne s’arrête pas au développement. Elle concerne aussi les utilisateurs et l’entraide qu’ils peuvent apporter. Même le fait de décrire un problème contribue à améliorer l’utilisabilité pour tous. C’est le prix, en nature, à payer pour disposer de logiciels performants!

    Alors si le portable why! W253EU vous donne satisfaction, n’hésitez pas à poster un commentaire sur le produit (il faut être connecté sur la boutique) et à vous inscrire sur le forum dédié aux ordinateurs durables why! sur http://www.swisslinux.ch, afin de poser des questions, prodiguer un conseil (vous me semblez expérimenté) ou retrouver une discussion concernant un problème particulier…

    Cordialement.

  16. Désolé de la réponse tardive, mais peut-être ceci peut aider Why! ? :

    Pourquoi ne pas indiquer sur vos pages web si Windows (y.c. no. de version) peut aussi être installé sur les machines Why! ?

    La réparabilité des machines, et Windows pas obligatoire est génial, par contre limiter les machines à Linux est dommage du point de vue commercial, même si louable du point de vue idéologique. Vous pourriez probablement vendre 10 fois plus de machines si une *option* double-boot Windows est proposée.

    Est-ce anti-idéologique open-source ? A mon avis pas du tout, car vous offrez aux gens ayant “besoin de” Windows la possibilité de se rendre compte des avantages puis de basculer graduellement sur Linux.

    J’avais recommandé Why! l’année passée à un copain qui cherchait d’urgence son prochain laptop Windows+Linux (double-boot), son macbook ayant lâché, mais le service technique n’était pas en mesure d’indiquer si c’était le possible, et de plus le modèle qu’il aurrait acheté quand-même n’était pas en stock.

    Quelle est la situation de Why! aujourd’hui ? Réparable ou Upgradable n’est utile que si les pièces de rechange sont complètement standard (rêvons: open-source?) et disponibles partout, ou bien que la pérénité du fournisseur pour les réparations et les pièces de rechange (ou d’upgrade) est probable.

    J’adore le concept, et j’évalue l’achat d’un laptop Linux, Why! est un choix certes intéressant. Est-il sans risques ?

  17. Bonjour,

    Même tardif, merci pour ce commentaire!

    Les ordinateurs durables why! sont basés sur des machines (barbones) produites par Clevo, Intel ou encore Asus et conçues pour tourner sous Windows. Si why! ne promeut pas cet OS, c’est simplement qu’il entre en conflit avec l’objectif de durabilité: comment garantir que Windows 2025 tournera sur un “vieux” hardware de 2015? C’est plutôt le contraire qui est pratiquement certain! Tandis qu’il sera toujours possible de réinstaller sur la machine le dernier OS Linux qui gérait parfaitement ce hardware, dans l’hypothèse où Ubuntu 2025 ne le supporterait plus…

    Cela étant, je n’ai pas de blocage idéologique à l’égard de Windows, quand bien même je n’en ai personnellement aucun besoin pour effectuer toutes les tâches de la vie courante. Plutôt qu’un dual boot, why! préconise plutôt l’installation d’une machine virtuelle Windows (VirtualBox), ce qui permet de transférer des données de la machine Windows à la machine-hôte Linux sans avoir à redémarrer le système. Cette configuration présente en outre de nombreux avantages, comme le fait de pouvoir isoler une machine virtuelle Windows XP du réseau Internet et la mettre ainsi à l’abri des virus (voir l’interview du directeur de Instrumat SA à Renens).

    Pour garantir la maintenance à long terme de ses machines, au-delà de la période de fabrication et après épuisement des stocks constitués pour les besoins du service après-vente, why! est en train de mettre sur pied une plate-forme d’échange entre ses clients de machines destinées à être cannibalisées pour les pièces. C’est comme ça que le premier ordinateur (multi-postes Unix) de La Bonne Combine a pu fonctionner durant 20 ans, avant que les logiciels ne soient recompilés sur un petit serveur Linux (qui tourne toujours!)…

    • Merci pour ces réponses détaillées et tout à fait pertinentes. Je n’utilise quasiment que Linux également, et sur un portable de 8 ans d’âge respectable (réparé 2 fois durant sa garantie de 3 ans).

      VirtualBox peut tourner un OS virtuel depuis une partition dual-boot aussi, ce qui permet une transition encore plus “douce”: Windows natif en dual-boot -> Linux+Windows-via-VirtualBox -> Linux.

      Le fait que les machines puissent continuer à être pleinement utilisées en Linux une fois l’obsolescence programmée de Windoes atteinte reste un atout (c’est le cas de la plupart des machines, mais si c’est une machine réparable et garantie de tourner Linux, c’est un atout ++).

      En tout cas, il y a certainement un marché supplémentaire et il n’y a à mon avis rien à perdre à indiquer la compatibilité “win*”. Ce n’était qu’une proposition à votre ancien appel à propositions. Dans le même ordre d’idées, pourquoi pas créer un autre “pas de porte virtuel”, éventuellement avec une autre marque pour viser les inconditionnels de Windoes ouvert au réparables et pas fermé à une évolution (future) vers Linux.

      Dans tous les cas, je souhaite de tout coeur que Why! réussisse! Peut-être bientôt avec des hardwares également “open-source”. 🙂

      • Merci pour ces propositions et ces encouragements!

        Personnellement, je suis très dubitatif face au dual-boot Windows/Linux. Lorsque je me suis laissé convaincre par l’idée de maintenir MS Office parallèlement à OpenOffice sur les 50 postes de travail du Secrétariat général du Département des infrastructures, j’ai pu constater que quelques personnes ont tenté, par curiosité, d’utiliser la suite bureautique libre, mais que rapidement tout le monde était retourné aux vieilles habitudes…

        Aujourd’hui, plus que jamais, je pense qu’il y a un certain effort à fournir (prix à payer) pour recouvrer sa liberté. A quoi s’ajoute la fierté de retrouver une certaine maîtrise sur ses outils informatiques.

        Alors, plutôt que d’installer Windows sur nos machines, je préfère miser sur le bouche à oreille de celles et ceux qui ont, comme vous, déjà fait le pas et peuvent témoigner qu’il existe une vie après Windows…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *