Licencié en sciences économiques, je comprends bien l’idée qu’il est plus efficace d’investir pour la réduction des émissions de CO2 là où les potentiels d’optimisation sont les plus grands, c’est-à-dire dans les pays dits “émergents”. La Fondation centime climatique et le SECO se sont fait les chantres de cette approche et considèrent comme une sorte de gaspillage l’idée de prendre des mesures de réduction des émissions en Suisse.
A l’opposé, le concept de “société à 2000 W”, proposé par le Conseil des EPF, postule que les pays industrialisés réduisent fortement leur consommation d’énergie fossile (12000 W aux USA, 6000 W en Europe et 5000 W en Suisse) pour permettre aux pays pauvres d’accroître la leur sans augmenter la moyenne mondiale qui est évaluée à… 2000 W. Lire la suite