RepRap: une révolution dans les modes de production

RepRap

(source: http://reprap.org/wiki)

Un robot capable de s’auto-répliquer! Ce n’est pas de la science fiction. L’imprimante 3D RepRap existe bel et bien. Chacun peut la construire. Les plans sont disponibles et il n’est pas nécessaire de payer quelque droit de brevet que ce soit. Et il en va de même pour tous les objets que vous pourriez lui demander de fabriquer. La liste de ces objets sera d’autant plus longue que – si vous en avez les capacités – vous décidez d’offrir à la planète entière les dessins de ceux que vous aurez conçus. Lire la suite

Densifier les villes: pas avec des tours!

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(Quartiers de la Borde et de la Rouveraie à Lausanne: pas si denses; source: http://www.panoramio.com/photo/14106540)

Le 3 mars 2013, le peuple suisse a finalement approuvé, à une confortable majorité, la nouvelle loi fédérale sur l’aménagement du territoire (LAT) qui fixe de nouvelles règles permettant de stopper l’étalement urbain et de densifier les zones déjà urbanisées. Les opposants à la LAT, qui ne voulaient pas entendre parler d’un possible déclassement de zones à bâtir sur-dimensionnées et mal situées, présentaient des photo-montages avec des tours pour décrire l’horreur d’une densification des villes. Absurde! D’autant que les plus hautes densités humaines ne se trouvent pas dans les quartiers constitués de maisons-tours (comme, par exemple, les quartiers de la Borde et de la Rouveraie à Lausanne), mais dans ceux érigés à la fin du XIXe siècle avec des immeubles de 5 étages au maximum (comme le quartier sous-gare de Lausanne). C’est ce que démontre l’excellent dossier “Tours: mode d’emploi” (pdf, 73 Ko) élaboré par le bureau Tribu Architecture. Une démonstration qui ne signifie toutefois pas qu’il faille renoncer aux tours dans les villes. Mais il faut avoir conscience qu’elles ne sont pas la panacée. Lire la suite

Le pingouin Linux s’acclimate bien à Munich

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(source: http://www.muenchen.de/rathaus/Stadtverwaltung/Direktorium/LiMux/)

Le bruit courait, depuis quelques temps, que la ville de Munich aurait abandonné son ambitieux (et donc coûteux) projet de migration sur Linux pour ses quelque 15’000 postes de travail administratifs (projet baptisé LiMux, contraction de Linux et Munich). C’est pourquoi les organisateurs de la deuxième “Table Ronde de l’Open Source à Berne” a invité le Dr. Jutta Kreyss, cheffe de projet IT dans la capitale de Bavière, le 28 février 2013. Certes, la migration aura duré plus longtemps que prévu (presque 10 ans), mais elle ne s’est de loin pas limitée à s’affranchir des produits Microsoft sur les postes de travail. C’est tout le système d’information de la ville qui a été repensé dans une perspective de développement durable et d’indépendance du secteur public. Le projet devrait être considéré comme terminé d’ici au mois d’octobre 2013. Mais il y a déjà une bonne nouvelle: une étude a montré que le projet avait permis à Munich d’économiser 11 millions d’euros par rapport à une variante 100% Microsoft, dont le coût total aurait été de 34 millions. La facture a ainsi été réduite d’un tiers. Quand on sait que les collectivités publiques suisses dépensent environ 3 milliards de francs par an pour leur informatique, on se prend à rêver…