Chacun se souvient de l’effondrement de St-Laurent en février 2005 dans le cadre du chantier du m2. Il est assez rapidement apparu que si les ingénieurs avaient eu connaissance des déboires rencontrés une vingtaine d’années plus tôt lors de la construction de la Coop, ils auraient cherché et découvert le fameux “lac de St-Laurent”. Gr ce à la polémique autour de la question “qui aurait pu ou dû savoir”, j’ai aussi appris que les Archives géologiques suisses recueillent les données qui leur sont transmises volontairement et qu’il est possible de les consulter si l’on se déplace à Berne. D’autre part, le canton de Genève tient un registre géologique alimenté par les données qui lui sont communiquées (obligation légale) mais dont les données ne sont pas publiques.
J’ai donc proposé que le canton de Vaud se dote aussi d’une base légale et que l’on crée une base de données informatisée permettant une alimentation et une consultation gratuite des données brutes issues de tout sondage à plus de 2 m de profondeur. Ces informations permettent de créer des vues tri-dimensionnelles du sous-sol et seront utiles dans de nombreux domaines: constructions, prévention des dangers, modélisation des risques sismiques, hydrologie, géothermie, sites pollués ou tout simplement recherche géologique. Première suisse (et peut-être mondiale), j’espère que ce projet sera largement appuyé, même s’il bouscule un peu les habitudes commerciales des ingénieurs spécialisés.
Communiqué de presse du 25.01.07
Dossier de presse complet (pdf, 800 Ko).